Je ne pensais pas que la première année avec bébé serait si difficile… Parce-que je n’étais pas préparée à la maternité et à ses tabous et surtout parce-que je ne savais pas comment serait mon bébé…
Il y a eu un tel décalage entre ce que j’imaginais et la réalité…
Je savais bien que ce ne serait pas une mince affaire mais je n’avais pas imaginé à quel point mon bébé serait aussi épuisant et « difficile ». Surtout, que je n’avais vu un spécimen comme le mien !
Les 3 premiers mois ont été très très difficiles, comme pour la plupart des mamans. Il faut se remettre de la grossesse, surtout si celle-ci ne s’est pas très bien déroulée, il faut se remettre de l’accouchement, des suites de couches, il faut enchaîner des nuits hachées, alors que l’on n’a même pas récupéré après la naissance de son bébé…
Les 3 mois ont donc été durs, mais les 9 mois qui ont suivi n’ont pas été de tout repos non plus…
Après une grossesse que je n’ai pas très bien vécue, avec un repos imposé car j’avais des contractions incessantes tous les jours de 5 à 9 mois (dues à un utérus hypertonique ou contractile), un accouchement traumatisant et des petits problèmes de santé, sans gravité pour Noah, je me suis vite effondrée après mon accouchement.
Il n’était déjà pas simple pour moi de trouver mes marques dans ce nouveau rôle de maman mais le caractère impatient et colérique de Noah n’a pas arrangé les choses.
J’ai très vite remarqué et ressenti que Noah n’était pas vraiment un bébé comme les autres. Mais encore une fois je me suis sentie très seule et démunie face à ce bébé différent, ce BABI (Bébé Aux Besoins Intenses).
Après avoir fait plusieurs recherches et trouvé de nombreuses similitudes avec les descriptions faites de ces BABI, j’ai pu mettre un terme sur cette différence même si cela ne m’a pas vraiment aidé au quotidien !
Au moins, j’ai pu me réconforter en me disant que je n’étais pas folle…
La première année avec ce BABI, a donc été pour moi un cauchemar… J’étais à bout de nerfs. Et j’en ressens encore la fatigue maintenant. Bien sûr il y avait aussi des bons moments, heureusement, et c’est ceux-là que je veux retenir, mais la plupart du temps le quotidien était épuisant !
Baby blues, dépression post-partum
et burn-out maternel
La grossesse et l’accouchement ont été très difficiles à vivre pour moi physiquement et psychologiquement, je ne sais pas ce que cela signifie, peut-être bien la peur d’être mère ou d’autres angoisses, problèmes non identifiés.
Ou bien tout simplement parce-que porter et mettre au monde un enfant est tellement intense et un véritable dépassement de soi.
D’ailleurs j’ai du mal à comprendre les femmes qui disent adorer être enceinte, que l’accouchement est le jour le plus beau de leur vie… Bien sûr chacune a une expérience et un ressenti différents, je ne veux pas décourager les futures mamans, mais je raconte les choses telles que je les ai vécues et qui sont trop souvent tues car les tabous de la maternité, la société, ne veut pas les montrer au grand jour.
Les jours et les semaines qui ont suivis la naissance de mon bébé, je n’arrivais pas à faire le deuil de cet accouchement traumatisant, cela m’a hanté jour et nuit. L’échec de l’allaitement, la chute du taux d’hormones, la fatigue extrême, un bébé qui ne dormait pas vraiment la journée, qui pleurait beaucoup, qui se tordait quand je lui donnais le biberon, tout cela a été un terrain favorable à la dépression post-partum et donc aux idées négatives….
Le premier trimestre a été très éprouvant physiquement et psychologiquement, baby blues puis dépression post-partum, j’ai touché le fond, j’étais un zombie, l’ombre de moi-même, au bout du rouleau quoi !
Je ne supportais pas l’entendre pleurer tout le temps, il pleurait et je ne savais pas pourquoi, il avait mangé, il ne voulait pas dormir dans son lit, il avait des coliques,… J’essayais par tous les moyens de subvenir à ses besoins et je n’y arrivais pas. Je ne savais pas ce qu’il voulait !
Bref, il y a des jours où au bout du rouleau, je souhaitais partir loin… Personne ne pouvant prendre la relève, je subissais les journées avec bébé, ce tyran, cette sangsue qui me prenait toute mon énergie.
Quand ma petite soeur est venue me voir un week-end et a vu de ses propres yeux mon quotidien, elle était désemparée pour moi et m’a même dit qu’elle ne voulait pas d’enfant ! J’ai dû effrayer d’autres copines nullipares aussi quand je leur disais que c’était l’enfer.
Je n’avais pas une minute à moi, mon bébé hurlait et je vivais ce quotidien comme une torture. J’ai frôlé la folie. Je serrais les dents et avais envie de me cogner la tête contre les murs. Il faut le vivre pour le comprendre, comme je dis c’est une torture et on n’est plus vraiment soi-même avec la fatigue et tout le reste…
Petit à petit au fil des semaines, je sombrais dans une spirale infernale de fatigue et d’épuisement, ce qui ne m’aidait pas à positiver, au contraire je broyais du noir et j’avais des pensées très négatives.
J’avais peur de faire du mal à mon bébé qui ne semblait jamais satisfait. Je me disais que je n’étais pas faite pour être mère, car je n’arrivais pas à le consoler, à m’occuper de lui malgré toute l’énergie que j’y mettais. Je commençais du coup à angoisser à l’idée de m’occuper de lui, ne me sentant plus du tout capable physiquement et mentalement.
Ma dépression post-partum s’est transformée en burn-out maternel, la fatigue accumulée depuis la grossesse et l’accouchement, mêlée à un stress quotidien avec un bébé difficile m’ont plongée dans les abîmes ténébreuses de la dépression et de l’épuisement. Je n’en pouvais plus mais il fallait continuer car je n’avais pas le choix ! Même mon homme ne semblait pas comprendre à quel point j’étais mal, ce n’est pas faute de lui avoir dit.
Je n’avais pas beaucoup d’aide autour de moi, la famille étant loin, je me sentais très très seule et désemparée avec ce bébé qui me mettait une pression si forte… Heureusement que le papa était présent et m’aidait en soirée mais la journée je devais assurer seule.
Je voulais fuir, je pensais que je n’y arriverai jamais, je pensais avoir fait une erreur, je culpabilisais, je craquais, j’étais découragée. Dans ces cas-là, c’est une spirale négative dont on en a du mal à se sortir. Je m’isolais, j’avais honte, je n’étais pas la mère que j’aurais voulu être. Je n’avais pas le bébé que j’avais imaginé, celui qu’on voit partout… Le bébé « normal » que l’on peut endormir n’importe où, trimballer n’importe où,…
Je me trouvais nulle car forcément je me comparais aux autres, les mamans qui semblent épanouies par leur vie de maman, qui ne perdent pas pied.
Moi je me trouvais égoïste car je regrettais ma vie d’avant, je vivais mal le fait de n’avoir aucun répit. Les premiers mois sont durs car on se dévoue complètement à son bébé sans aucune gratitude de sa part. On a l’impression que cela ne va jamais s’arrêter, c’est si long. J’avais juste hâte de vivre de meilleurs jours, plus sereins.
Il était très difficile de trouver des personnes avec qui en parler, je n’avais pas vraiment le temps et l’énergie d’aller voir un psy. Je devais déjà m’occuper de mon bébé, l’amener à ses séances de kiné pour ses pieds varus, la kiné a d’ailleurs été d’une grande écoute. Maman elle aussi, qui n’avait pas bien vécu l’accouchement, on se confiait l’une à l’autre sur ces premiers mois cauchemardesques.
Quand Noah a eu 3 mois, je suis partie en week-end à Bordeaux, voir ma petite soeur. Respirer. Faire une pause. Dormir. Ne plus entendre pleurer à longueur de journée. Cela m’a fait un bien fou ! D’ailleurs là aussi, je n’ai pas été forcément comprise par mon entourage : pourquoi une jeune maman laisserait quelques jours son bébé de 3 mois ? Cela montre bien que personne n’avait saisi ma détresse et mon épuisement.
A la fin de l’année dernière, je suis allée voir un magnétiseur car je me sentais mal, épuisée, sans énergie. La séance a été bénéfique, il m’a débloqué tout le corps avec de l’acupuncture, du magnétisme et de l’ostéopathie. Je me suis sentie beaucoup mieux et libérée car j’avais intériorisé beaucoup d’émotions, mon plexus solaire était écrasé, mon diaphragme fermé, l’énergie ne circulait plus dans mon corps. Il avait l’air étonné de voir mon état énergétique, genre mais qu’est-ce qui vous arrive madame ?
Mon bébé BABI : exigeant, impatient, hypersensible, hypertonique, hyperkinétique
Ce bébé différent de tous ceux que j’avais vu, il me vidait ! Puisque personne ne m’écoutait et comprenait mon quotidien, mon bébé, j’ai commencé à faire quelques recherches sur internet pour trouver des témoignages de mamans qui vivaient la même chose que moi, j’ai découvert le terme « BABI » : Bébé Aux Besoins Intenses.
La majorité des descriptions de BABI que je lisais m’ont tout de suite fait pensé à Noah. Enfin, je trouvais un début de réponse, ce n’était pas moi le problème, comme on a pu me le dire…
Un BABI c’est un bébé exigeant qui fait tout intensément, très actif, imprévisible, sensible. Noah est toujours en mouvement depuis qu’il est né, avec un sacré tonus musculaire, une hyperkinésie. Je ne sais pas si c’est inné ou en réaction par rapport à ma grossesse où j’ai dû rester au repos, mais ce bébé a besoin d’action tout le temps !
De toute ma vie, je n’avais jamais vu de bébé aussi exigeant mais des bébés choupinous qui attendent patiemment l’heure de la tétée, qui dorment paisiblement, qu’on peut amener partout, qui ne hurlent pas à la mort dans la voiture, qui ne sont pas trop compliqués quoi.
Je pensais que je pourrais sortir faire du shopping, aller au restaurant avec lui dans la poussette. J’ai eu un double électrochoc avec Noah, surtout que c’est mon premier enfant…
Je ne planifiais rien, je vivais au jour le jour avec bébé, car une journée me demandait une grande dose d’énergie du matin au soir.
Le premier jour de sa vie, il nous a très bien montré ce qu’il voulait et ce qu’il ne voulait pas. Je me rappelle encore quand j’ai voulu le mettre au sein, il s’est arc-bouté, rejetait sa tête en arrière et hurlait. Il était trop impatient, le sein il n’en voulait pas ou quand il le voulait, il tétait tellement fort qu’au bout d’un jour seulement, j’avais des crevasses si douloureuses que je ne pouvais plus lui donner le sein… J’ai tiré mon lait pendant 1 semaine et puis je lui ai donné le biberon car je n’y arrivais pas. L’échec de l’allaitement m’a énormément peinée.
Quand il avait faim, il hurlait d’un coup, à devenir tout rouge se couper la respiration. Je n’avais jamais entendu un bébé hurler comme ça… ce qui bien sûr me mettait encore moins en confiance dans mon rôle de maman et me stressait pas mal.
Mon bébé avait une horloge dans le ventre, toutes les 2h30/3h il voulait manger et sans signes avant-coureur, il pouvait se mettre à hurler d’un coup, je devais très vite préparer son biberon, dans le stress évidemment.
Ce bébé impatient et hurleur, ne dormait pas en journée, se réveillait au moindre bruit, je devais le garder dans l’écharpe de portage, quand il voulait bien que je l’y mette, ou le sortir à l’extérieur le balader dans sa poussette pour qu’il s’endorme. Je ne pouvais donc pas dormir alors que j’étais épuisée.
Très sensible, il pouvait se mettre à pleurer à la vue d’une personne, à l’écoute d’un bruit qu’il ne connaissait pas ou trop fort, ou même sans raison, ou du moins pas une raison que je pouvais identifier facilement. D’ailleurs c’était assez effrayant de le voir hurler d’un coup sans aucune raison apparente…
Entre les pleurs inconsolables, les coliques, son RGO (qui n’a jamais été diagnostiqué), les reflux, le sommeil qu’il ne trouvait pas, mes bras qu’il ne voulait pas quitter, il y a eu des journées où je pleurais de fatigue et de désespoir… J’étais épuisée, vidée, déprimée.
Les techniques conseillées du « laisse-le pleurer » ne fonctionnaient pas avec Noah, au contraire c’était pire !
Très tôt, j’ai vu que Noah était très éveillé et assez actif, il observait et interagissait beaucoup. Il semblait frustré d’être enfermé dans ce petit corps de bébé, qu’il ne pouvait pas bouger comme il le souhaitait. Il était tout le temps en train de bouger ses jambes, souvent agité et un tonus musculaire qui m’impressionnait pour un si petit bébé…
Là où d’autres bébés peuvent rester tranquillement dans un transat à observer l’environnement, il fallait que je change toutes les 5/10 minutes de pièce, d’activité sinon il râlait et pleurait.
Je sortais tous les jours pour le promener au parc, lui faire prendre l’air, il aimait beaucoup et s’endormait systématiquement. Très souvent il était plus apaisé à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Noah ne supporte pas d’être contraint, serré, attrapé, blotti, je peux vous dire que l’emmaillotage a été un fiasco total ! Il aimait pourtant être porté pour s’endormir dans l’écharpe de portage même si quelques fois il se débattait quand je voulais le mettre dedans… Sacré paradoxe !
Il a depuis tout petit une force incroyable, il se porte bien, donc quand il se débat c’est très difficile de le maîtriser.
D’ailleurs c’est toujours difficile pour nous de lui couper les ongles, nettoyer les oreilles ou le nez.
A 3 mois et demi, quand il s’est fait plâtré les deux jambes, on devait être à 4 pour le tenir, il a hurlé et se débattait de toutes ses forces. L’orthopédiste nous a dit qu’elle n’avait jamais vu ça de toute sa carrière…
Il y a eu une période où pour l’endormir le soir, je devais le bercer de longues minutes, jusqu’à 30 minutes, 1h parfois, à devoir marcher en le portant dans mes bras. Il commençait à peser donc ce n’était pas de tout repos…
Il ne voulait pas être séparé, il hurlait dès que je le posais dans son lit, même quand je pensais qu’il s’était endormi. Les remarques de ma mère ne m’encourageaient pas mais m’enfonçaient un peu plus, en disant que c’était des caprices alors que tout pédiatre assure qu’il n’y a pas de caprices avant 2/3 ans.
Le quotidien avec un BABI n’est pas des plus sereins, les jugements et conseils des autres rajoutent un peu plus à la culpabilité et aux doutes de la jeune maman de mal faire…
Quand Noah a eu 7 mois, je l’ai laissé 4 jours à une nounou, ce qui m’a énormément soulagée ! Bizarrement je n’en pouvais plus de m’occuper de lui et d’un autre côté j’ai eu beaucoup de difficultés à le confier à une inconnue. Il fallait vraiment une nounou qui m’inspire confiance et qui soit patiente.
Mais il continuait à râler et pleurer souvent. Chaque moment du quotidien était un calvaire, pour le changer, l’habiller, lui donner le bain, le faire manger… Chaque soir, en allant le chercher chez la nounou, il hurlait quand il me voyait, c’était affreux pour moi, je ne pouvais même pas discuter avec la nounou pour savoir comment la journée s’était passée. On ne s’entendait tout simplement pas et il y avait aussi les autres mamans, dans cet étroit couloir, que je ne voulais pas déranger. Le matin, c’était rare qu’il ne pleure pas quand je lui mettais son manteau, ses chaussures et que je le mettais dans la poussette…
Le quotidien ressemblait très souvent à ça, les hurlements pouvaient durer plus de 15 minutes, parfois 30 minutes sans qu’il se calme :
- Faim :
pleurshurlements - Fatigue :
pleurshurlements - Faim + fatigue :
pleurshurlements - Bain + fatigue :
pleurshurlements - Change :
pleurshurlements - Contrariété :
pleurshurlements
Je ne parle même pas des épisodes de poussées dentaires, des poussées d’eczéma, surtout durant l’hiver, le quotidien est encore plus difficile à vivre dans ces moments là !
J’ai vu une pédopsychiatre dans un CMP, quand il a eu 1 an, car je me posais beaucoup de questions sur Noah, je me demandais s’il n’avait pas un problème physiologique ou neurologique. Elle m’a assuré qu’il n’avait pas de souci particulier, que ce n’était pas des caprices, contrairement à ce que me disait mon entourage.
Elle m’a simplement dit que Noah était un bébé qui demandait plus d’attention que les autres de par sa sensibilité et ses besoins. Ses réactions démesurées n’étaient pas une source de problèmes selon elle, chaque enfant s’exprime différemment et il y a des enfants qui pleurent plus que d’autres !
Plus facile à dire qu’à vivre ! Surtout qu’elle nous a quand même dit sans trop de détours que c’était de notre faute s’il était comme ça, et plus particulièrement de la mienne… Déjà que j’étais au fond du trou et désespérée, elle a fini de m’enterrer ! Cette femme était enceinte, et pour le bien commun, je lui souhaite d’avoir un BABI pour mieux comprendre et conseiller les jeunes parents d’un BABI qui viendront la voir… C’est tellement facile d’accuser la mère et l’enfoncer un peu plus dans sa détresse…
Mon petit bébé est hypersensible, comme moi, ce qui peut être une qualité mais aussi une lourde charge…
Il est sensible à ses besoins vitaux, à son environnement, aux personnes, au bruit, aux émotions, aux stimuli extérieurs,…
Il faudra que je lui apprenne à vivre avec au mieux et que l’on apprenne à vivre avec aussi !
Il y a des jours où j’ai vraiment pensé que c’était à cause de moi qu’il était comme ça, puisque j’ai un tempérament anxieux et que je suis hypersensible aussi.
Un bébé un peu plus serein
depuis qu’il marche…
Depuis qu’il a 10 mois, il a fallu être de plus en plus ferme et autoritaire, le papa en a pris conscience aussi (à force que j’insiste pour qu’il prenne sa place de père et qu’il soit plus autoritaire !), c’est important d’être raccord quand on est parents. Selon moi il n’était pas assez ferme et je me sentais assez peu soutenue… Je ne voulais pas être la seule à remettre les points sur les i tout le temps !
On doit souvent poser les limites, dire non, élever la voix tout en expliquant les choses à Noah. J’ai l’impression qu’il a besoin de ça, je me passerai bien de ces rapports de force mais il doit aussi apprendre la patience et la frustration.
Au jour d’aujourd’hui, la vie quotidienne est un peu plus simple depuis que Noah a 1 an et qu’il marche.
Il est un peu moins colérique, pleure moins souvent et il est plus patient même si les crises se déclenchent encore régulièrement suite à des petites contrariétés qui sont banales pour nous, mais qui pour mon fils sont un drame de la vie…
Et surtout il est un peu plus autonome pour jouer, se déplacer. Jusqu’à ce qu’il marche, je ne pouvais pas faire autre chose à part être avec lui, jouer avec lui, ce qui n’était pas vraiment simple pour gérer toute la routine ménagère…
Heureusement il peut désormais patienter jusqu’à l’heure du repas, ne plus hurler à la mort quand il a faim, ce qui rend le quotidien plus léger tout de même !
Noah est un bébé très actif, agité, toujours en mouvement, exigeant, impatient, têtu mais qui est curieux, généreux, méticuleux, habile, malin, coquin, volontaire, expressif, sociable.
Etre maman a changé ma vie, Noah est une boule d’énergie qui demande beaucoup de temps et de patience, une qualité que j’ai vraiment développée car il ne m’a pas laissé le choix !
J’essaie de lui donner tout mon amour mais très souvent je dois poser les limites à ce petit bébé impatient et exigeant, subissant ses crises imprévisibles !
A l’heure actuelle, je ne veux pas d’autres enfants, pourtant je n’aurais jamais pensé avoir un enfant unique mais la vie parfois en décide autrement !
J’espère que ce témoignage pourra aider/rassurer les mamans qui vivent la même chose.
N’hésitez pas à partager votre ressenti et votre quotidien avec votre bébé, j’aimerais lire vos expériences.
Comment avez-vous vécu la première année avec bébé ? Est-ce que votre bébé est un BABI ?
Ton message me touche beaucoup, et pourtant je n’ai pas traversé toutes tes difficultés, mais effectivement un bébé ça change la vie et il faut du temps pour s’y faire… mon petit bonhomme à 8 mois et j’ai encore parfois des réminiscences de mon ancienne vie qui me manque, et c’est paradoxal parce que pour rien au monde je ne voudrais faire marche arrière, mais je crois que j’aimerai juste parfois des PAUSES lol
J’ai eu un baby blues qui a duré 3 semaines, c’est peu et en même temps si long quand on le vit ! Pareil, mon petit cœur ne voulait que les bras, et comme je l’allaitais c’était tétée à la demande donc trèèèèès souvent !! Avec donc cette impression de ne plus s’appartenir, de perdre toute liberté et toute indépendance…
Je voulais aussi au moins 2 enfants, et maintenant c’est niet ! Je ne veux pas revivre les débuts si difficiles, et je n’attend qu’une chose c’est que mon bébé grandisse et s’autonomise ^^
Et les jeunes mamans qui me disent « c’est que du bonheur » j’ai envie de les entarter !! Lol
Ah oui et les gens qui ont toujours leur mot à dire et qui parlent de caprice dès que le bébé pleure un peu, ça me tue !!!
Bref, bon courage ma belle, sache que tu n’es pas seule :)
Merci beaucoup pour ton message. :)
Comme toi, j’ai hâte que Noah grandisse, que l’on puisse communiquer avec lui pour que le quotidien soit plus facile. Je n’ai pas aimé être enceinte, accoucher, la première année avec bébé… Je ne sais pas si c’est parce-que je n’ai pas cet « instinct maternel » comme d’autres mamans… pourtant j’aime les enfants, j’aime mon bébé mais je crois que m’occuper d’un bébé, c’est pas là où je suis le plus douée ! ;)
« c’est que du bonheur » ahah ! c’est une expression que mon père et mon beau-père m’ont sorti une fois, je vois bien que ces papas n’imaginent même pas un instant le quotidien que l’on vit !
Merci encore et bon courage à toi aussi !
Je retrouve beaucoup de mon fils dans ta description. J’ai très mal vécu les 4 premiers mois, j’ai fait une dépression post partum (j’en parle ici http://bit.ly/1rHXwnp et là sur mon blog) et ai même pensé plusieurs fois au suicide!! J’ai parfois regretté… Ce qui me minait le plus, c’étaient ses cris. Je ne les supportais pas. Je me mettais à transpirer, à trembler, mon coeur s’emballait, j’avais envie de FUIR! Car comme le tien, il ne pleure pas, il HURLE! Et à 1 an, c’est toujours le cas aujourd’hui! Ce n’est pas le petit pleur de protestation, non. La moindre contrariété et frustration vire en hurlement suraigu, avec les larmes aussi!!!
Quand il était tout petit, il hurlait aussi pour le biberon, incapable de patienter. Le biberon devenait une vraie épreuve, j’en avais horreur, il m’horripilait à réagir ainsi. Seulement ce que j’ai compris, c’est que c’est en fait une réaction NORMALE chez un nourrisson. Il ne sait pas patienter, il crie pour que son besoin soit comblé. Il crie parce que ça ne va pas, car il ne sait faire autrement. J’ai mis du temps à le comprendre et à l’admettre. Seulement, l’intensité des cris joue beaucoup sur la patience!
Et puis, tu dis que tu n’avais jamais vu de bébé comme ça. Tu ne connaissais que les bébés qui savent patienter sagement. MAIS avais-tu déjà vu des nouveaux-nés ? Ou des bébés de quelques mois déjà ? Avais-tu déjà passé assez de temps avec eux pour te rendre compte qu’ils ne sont pas si sages et silencieux au cours de la journée ? Moi non. Le bébé que j’imaginais, était celui que je voyais quelques heures, chez mon frère ou chez une cousine. Coup de bol, ils étaient tous mignons à ce moment là. Je partais pile poil au moment des crises du soir. J’ai en fait DECOUVERT ce qu’était un VRAI nourrisson. Et ce fut dur!
Aujourd’hui, mon fils est plus patient pour les repas, mais c’est NORMAL s’il fait une colère parce qu’il est impatient, parce qu’il est frustré, car son petit cerveau n’est pas capable de gérer ce genre d’émotions. Savoir ça m’a aidé à relativiser. J’aurais aimé le savoir avant pour mieux vivre ces situations et avoir le recul nécessaire. Leur petit cerveau n’est pas capable de gérer les émotions, tout simplement. Ca viendra au fil du temps, au fil des mois et même des années.
Sinon, ça a été mieux pour moi quand il a arrêté de hurler le soir, de 19h à 23h-minuit. Il huuuurlait tout ce qu’il pouvait, sauf quand on le baladait dans les bras. J’avoue l’avoir laissé s’égosiller pas mal de fois, en désespoir de cause et de peur de devenir violente tellement ça m’angoissait. En y repensant, et maintenant que je connais mieux les bébés, je me dis qu’il avait besoin des bras, c’est comme ça, j’aurais dû y répondre (et utiliser une écharpe!!) et attendre que ça passe. Je ne ferai pas la même erreur pour le prochain.
Ca a été encore mieux quand il s’est retourné et n’est plus resté statique. Car comme toi, il fallait toujours l’occuper, il ne tenait pas 5mn à un même endroit sans se mettre à pleurer, sûrement d’ennui! Qu’est ce que ça m’agaçait! Et ça m’angoissait, quand il se réveillait trop tôt de sa sieste, je me disais « mais qu’est ce que je vais en faire jusqu’à l’heure du repas?? » car le repas était salvateur, il engloutissait son bib et s’endormait très vite après: ouf!!
Voilà je pourrais en écrire encore beaucoup, mais c’est très proche de ce que tu as vécu toi sauf que heureusement, il faisait de bonnes siestes de 2x 3h en journée ou je pouvais souffler. Mais quand il était réveillé… aie aie c’était dur. Le change aussi était un combat, il hurlait.
Aujourd’hui je suis vraiment heureuse, et ce depuis plusieurs mois, depuis qu’il bouge vraiment et devient donc plus autonome. Cependant, il garde ce côté hurleur, à la moindre contrariété, surtout quand il est fatigué. Ma mère pense toujours qu’il a mal quelque part, qu’il s’est cogné lol J’attends juste que ça passe, je le laisse hurler et je continue ce que je fais. Et j’essaye surtout de le distraire, par exemple quand je l’habille après le bain, je joue avec lui je le fais rire, du coup les manches passent nickel ;-) Et puis je sais que c’est normal qu’un bébé fasse un drame d’une petite contrariété, car c’est une tempête émotionnelle dans son cerveau et qu’il ne sait pas encore le gérer. C’est à nous de lui apprendre, mais ça prendra du temps. Quand vraiment il me gonfle à hurler (le soir, moi aussi je fatigue et je suis moins patiente!), je le mets dans son lit et lui dis que je ne suis pas d’humeur à entendre ses hurlements et que ça lui fera du bien de se calmer dans sa chambre. Et ça marche! Quand je retourne le chercher (pendant ce temps, j’ai préparé le repas ou le bib), je toque à la porte, il a tout oublié et est content!
Bref, pas facile les cris des bébés, ça joue sur les nerfs c’est sûr, mais de savoir que c’est normal, que le cerveau n’est pas mature, ça aide beaucoup à relativiser et à supporter! N’hésite pas à venir discuter avec moi :-)
En tout cas bon courage pour la suite, tu as passé le pire, tes réactions à toi aussi ont été NORMALES, tu es humaine après tout! Et tu es la meilleure mère qui puisse exister pour ton bébé, n’en doute pas!
Je suis comme toi, hyper sensible aux pleurs et hurlements, surtout les premières semaines et les premiers mois, on n’est pas préparée du tout. J’étais en stress quand il fallait préparer le biberon, faire réchauffer une purée, ou quand il fallait l’apaiser même si de nombreuses fois, je n’y arrivais pas. C’est très difficile et déstabilisant, très dur de garder son sang froid face à un bébé intense, imprévisible.
Je t’assure, j’ai vu des nouveaux-nés et des bébés de quelques mois, calmes, pas agités comme le mien sans cesse en train de gesticuler, qui pouvaient commencer à pleurer/chouiner à l’heure du bib mais ce n’était rien en comparaison avec le mien !
Cela n’a pas dû être facile pour toi, les pleurs du soir…
De nombreuses fois, je me disais que Noah avait besoin de décharger car il pleurait pour rien… Et même si je le prenais dans les bras, ça ne suffisait pas. Dans ces moments-là on se sent vraiment impuissante.
Ton bébé semble avoir les mêmes réactions que le mien, moi aussi depuis qu’il est bébé, je le distrais quand une crise va ou a éclaté. Sinon il continue à hurler pendant des minutes… Mais ça marche pas à tous les coups… Quand c’est trop, on l’isole, on lui dit de terminer sa crise, qu’on attend qu’il soit calme. Mais c’est pas simple car j’absorbe sa colère, ça joue sur les nerfs et il y a des jours où ça me vide complètement.
Merci pour tes mots d’encouragement et ton témoignage, ça fait du bien, je te souhaite plein de courage aussi :)
Bonjour,
Bravo,vous êtez courageuse!
J’ai l’impression que je relis mon histoire,la différence mon bébé a 10 mois là.
Je ferai copier coller de votre récit,je suis passée exactement par là et je passe encore,mon quotidien est un enfer,le week-end est un stresse,je le suis négligée,mon bébé hurle dans son lit à barreaux qui est dans notre chambre et finit avec bous dans le lit avec plusieurs réveils encore.
On est épuisés,plus de vie de famille,on planifié plus rien,plus d’activité avec mon grand qui a 6 ans parce que on a plus d’énergie.
Votre histoire me donne un peu d’espoir,que dans 2 mois ça ira mieux,enfin j’espère.
Je n’ai pas connu ça avec mon grand de 6 ans quand il était bébé,là c’est l’extrémité!
De plus,la nuit il veut teter mais je suis épuisée alors on lui donne le bib à 2hdu matin encore un réveil à 3h un bib mais après ça fait bcp du coup je craque et je lui donne le sein,même j’aimerai le sevrer.
Je n’ai pas envie de garder ces moments en tête, ce sont des moments dur avec des dépressions et des pleurs…
J’aimerai fermer les yeux et quand je les ouvres il sera GRAND,j’en peux plus de ne pas pouvoir décoder ce qu’il veut…
Mon Dieu, j’aurais pu écrire le même récit mot pour mot. Je vous comprend a 100% et je ne souhaite pas non plus avoir de deuxieme enfant. C’est vraiment dur à vivre et je pense très mal compris de l’extérieur, même par les professionnels de santé hélas….
Bonjour,
Je me reconnais tellement dans ta description, merci pour ce témoignage. Ma petite a 7 mois et j’aurai pu écrire ces mots. Même grossesse, même bébé, je suis souvent désemparée mais ton témoignage me donne de l’espoir !
Déjà je voudrais te dire bravo Johanna! Bravo d’avoir eu le courage et la force d’asssumer, d’affirmer que oui être maman c’est dur! Accoucher c’est dur! ça fait mal c’est traumatisant! Donner la vie c’est perdre un peu (beaucoup!) la sienne, être mère ça nous bouscule, nous fatigue, nous rebute mais c’est ce qu’on est au final et pour rien au monde on ne reviendrait en arrière!
Je suis vraiment heureuse pour toi que la situation se soit un peu arrangée et que tu aies identifié ce qui se passait car c’est tellement angoissant de ne pas savoir! d’entendre des pleurs sans pouvoir les consoler! et on nous culpabilise tellement! bref un immense bravo à toi car malgrè tes pensées négatives (et normales) tu as tenu bout pour ton fils et ça personne ne peut te l’enlever :-)!
Comme toi j’ai été traumatisé par mon accouchement qui s’est médicalement très bien passé, après une grossesse extra (bien que très malade!) et j’ai souffert d’un stress post traumatique! C’est grâce à une amie psy et ma sage femme libérale qui ont mis le doigts dessus que j’ai pu me soigner à l’aide de la psy de la maternité. Je revivais mon accouchement par flash, j’avais peur, dès que j’avais mal au ventre j’étais paniquée, je ressentais la douleur (accouchement sans péri, passer de 4 à 10 en 1H… je pense que ça te parlera au niveau de l’intensité de la douleur), j’en parlais tous les jours et comme toi j’ai fait peur à beaucoup de mes amies!! L’accouchement c’est mourir je leur disais!!!
Heureusement je suis très bien entourée mais j’ai encore des séquelles et comme toi pour l’instant je ne veux pas d’autres enfants, mais grâce à ma thérapie je pense bcp moins à mon accouchement, et je commence à regarder les autres femmes enceintes avec bonheur et non panique!
Pour Noah peut-être comme tu dis qu’il a ressenti l’inertie comme tu as dû rester immobile pendant ta grossesse, mais il y a tellement de facteurs qui entre en jeu dans le comportement d’un enfant! y compris ce que tu as toi même intériorisé enfant avec tes parents, ta propre naissance etc! mais je pense que la pédopsy a dû t’en parler :-) en tout cas si tu as besoin d’infos ou des questions n’hésites pas! comme toi je n’ai pas bcp de maman autour de moi et c’est dur parfois parce qu’il n’y a que les mamans qui comprennent les mamans :-)
Merci beaucoup pour ton message !
Dans notre société, une maman doit taire ses maux/mots et je trouve ça injuste ! Pourquoi la maternité est mise sur un piédestal, pourquoi les mamans doivent toujours être fortes et taire leurs souffrances, pourquoi on les fait culpabiliser ? Ce n’est pas leur rendre service, ni aux enfants.
Je ne connaissais pas le stress post traumatique. C’est bien que tu aies entrepris une thérapie, ça doit t’aider.
Je sais que je dois panser mes plaies et que je dois faire un travail par rapport à tout ça. Je n’ai pas oublié cette nuit-là, toujours après 16 mois, ma mère me disait toujours « tu vas voir tu oublies tout ». C’est faux, mon accouchement est toujours dans ma tête et jamais je ne pourrai repasser par là, j’ai cru mourir aussi. Sur le moment, je voulais mourir tellement que c’était insupportable, une torture.
Noah a été en souffrance aussi, j’ai eu peur de le perdre.
J’ai beaucoup culpabilisé par rapport à Noah car je me disais que c’était de ma faute, je pense qu’il y a une part que je ne maîtrise pas mais il y a aussi des bagages comme tu dis qui pèsent. La pédopsy m’a un peu parlé de mon ressenti et de mes angoisses mais c’est ma sage-femme sophrologue avec qui j’avais fait les cours de préparation à l’accouchement, qui m’a expliqué certaines choses assez déroutantes, par rapport à mon vécu, le vécu de la famille, qui se transmettent… Il faudra que je règle pas mal de choses car on porte des choses souvent qui ne nous appartiennent pas… Elle m’avait dit que tous parents devraient avant de concevoir un enfant, faire un « nettoyage ».
J’aimerai le faire et en parler pour sensibiliser mais encore là, il faut être assez ouvert d’esprit car beaucoup de personnes n’imaginent pas les casseroles qu’on peut se trimbaler inconsciemment…
Ton témoignage est très touchant, et toi au moins tu oses dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas!je suis maman de 2 garçons, le 1er a presque 6 ans et les débuts n ont pas toujours été faciles non plus. Ce n était pas un « BABI » mais un bebe tout de meme très sensible, et il l est toujours maintenant. Mon 2e de 15 mois est beacoup plus facile à gérer heureusement! En tous cas je te félicite de t etre livrée comme ça, on ne se rend jamais vraiment compte de ce qu il se passe chez les autres, et que derrière les apparences peuvent se cacher de réelles souffrances… bon courage pour la suite
Merci Katia, j’ai hésité à me livrer comme ça, mais je le devais pour moi et pour les autres. Et quand je lis vos messages, je suis vraiment très touchée.
Comme tu dis, on ne voit pas le quotidien des autres, mais c’est dommage et rageant de ne pas briser ces apparences, ces tabous. Ça aiderait toutes les mamans à se dire qu’elles ne sont pas seules, folles, des monstres sans coeur, des mauvaises mères.
Il m’arrivait de craquer, de pleurer dans la rue, au parc, avec Noah dans la poussette. Je n’ai jamais vu une maman craquer, une inconnue ou une maman que je connais. Même ma mère ne me comprenait pas.
Merci beaucoup pour ton témoignage. Ma fille a le même âge pile que ton fils mais ne marche pas (vivement). Les 3 premiers mois furent atroces et a l époque va m avait beaucoup rassure que tu l evoques aussi sur ton blog. Grossesse et accouchement parfait mais 3 mois de hurlements a se taper la tete contre les murs et a frôler la séparation. Je tapais sur Google je regrette d avoir eu un enfant c est pour dire… Impossible d en parler surtout quand les copines n arrivent pas a avoir d enfants.. Bref ca s est calme et ouf elle a ete a la creche. Elle gigotait aussi énormément depuis la naissance… Bizzarement même si elle était très exigeante elle est maintenant très calme peut passer 20 minutes a regarder des livres… La vie a radicalement changee et je n hésite pas a aller boire des coups le soirs ou aller a la piscine car ça m aide a être zen. En tout cas ton fils est très mignon. Plus ils grandissent plus c’est facile je pense. Et plus on oublie surement. Pareil je n en veut pas d autres vaccinee et épuisée! Bon we
Merci Elise pour ton message. Je comprends tout à fait ce que tu dis, je regrettais aussi d’avoir eu un enfant, je le disais à mon chéri « si j’avais su ».
Et c’est une spirale, on regrette, on se sent un monstre, on panique, on sait que c’est irréversible, une énorme responsabilité, on n’a plus le choix que d’assurer un max et d’être forte !
C’est bien que ta fille se soit calmée et que tu en profites, je me fais des pauses aussi heureusement. Mais il est difficile de se faire des pauses à 3, cela fait 2 soirs qu’on va prendre un apéro au café avec Noah, 2 fois qu’ils nous met la misère… Je dis à son père, vivement qu’il soit grand, qu’il mange un bout de pizza et qu’il puisse s’amuser un peu, pendant que papa et maman prennent un verre et discutent sans devoir intervenir toutes les 10 secondes car bébé ne tient pas en place !
Quel incroyable témoignage, j’en suis toute bouleversée… Je n’avais jamais entendu parler de ce BABI, même si bien sur j’ai connu dans mon entourage des mamans épuisées par des bébés extrêmement demandeurs. Ça a du être terrible à vivre et on lit la souffrance dans tes mots. J’ai eu la chance d’avoir des petites filles faciles, des bébés préma qui dormaient beaucoup et qui étaient d’une facilité déconcertante à tel point que au contraire de toi, j’ai du entraîner quelques copines nullipares dans l’aventure… ;-) Mais par contre j’ai détesté être enceinte, les deux fois, j’ai été alitée complètement (dès le 4è mois) les 2 fois, avec interdiction de rien faire sauf manger et me laver, interdiction de sortir de chez moi et de faire quoi que ce soit. Pour la première j’ai même été hospitalisée 6 semaines. Alors oui j’ai détesté être enceinte, du début à la fin à vrai dire ! Et j’ai aussi raté mes deux allaitements. La première, j’ai pu allaiter à peu près 2 mois (en alternance avec des biberons de lait en poudre) car j’avais mal tout le temps (mais sans crevasse heureusement), donc j’allaitais mais sans plaisir, et la seconde a très vite refusé mon sein et faut reconnaître que c’est à la fois blessant et douloureux… Je te comprends à ce niveau là et j’avoue que j’aimerai bien qu’on parle un peu plus souvent de ces situations plutôt que de l’épanouissement de la femme enceinte, car on se sent vite très seule, comme tu l’as été. En tout cas tu vois, on peut avoir une grossesse merdique et un bébé facile, ça n’est pas lié… Je me souviens de feu ma grand-mère adorée, pendant ma première grossesse, qui venait me voir à l’hôpital. Je me plaignais et puis après je culpabilisais. Alors elle m’a raconté, que lorsqu’elle est tombée enceinte de son 7è enfant (oui oui, une autre époque n’est-ce pas ?), elle était super malheureuse. Elle n’en voulait pas de ce petit dernier, elle avait largement de quoi faire avec les 6 premiers. Elle aurait voulu le perdre, faire une fausse couche (bon l’avortement, pour elle, c’était pas trop possible, en plus d’être illégal), elle l’a détesté ce bébé pendant toute sa grossesse. Et puis elle m’a dit qu’elle n’avait jamais eu un bébé aussi affectueux que ce petit dernier-là (et c’est vrai que ce tonton-là, c’est un vrai gentil, parmi tous mes tontons), et qu’il a adoré sa maman (et réciproquement). Alors bon tu vois, ton petit Noah, il est ce qu’il est parce que c’est comme ça, pas parce que tu as eu une grossesse un peu compliquée… (c’est toujours bon de le rappeler).
Ton témoignage est fondamental, tu es super courageuse de l’avoir fait, c’est vraiment important de partager tout ça. Et puis cela aidera peut-être un peu ton entourage à mieux te comprendre. Je suis contente de lire « à l’heure actuelle » même s’il n’y a pas de mal à avoir un enfant unique, car petit Noah va s’apaiser, même s’il y aura encore bien d’autres challenges… et tu auras peut-être envie à nouveau, tout peut être tellement différent d’un enfant à l’autre, qui sait ? ;-)
Merci beaucoup Dorothée pour ton message.
Je suis désolée de lire que vos grossesses, accouchements et allaitements ne se sont pas déroulées comme prévus. Forcément on imagine toujours le meilleur, en tout cas on le souhaite très fort. Ce qui est dur c’est de le vivre puis de l’accepter.
L’histoire de ta grand-mère m’a touchée, elle me fait penser à mes grands-mères aussi, j’ai beaucoup pensé à ces femmes d’une autre époque, à celles qui le vivent encore malheureusement encore au jour d’aujourd’hui, dans d’autres pays, pour lesquelles ce devait être encore plus difficile.
Ce sont toutes les femmes qui devraient avoir la chance de décider si elles veulent avoir un enfant ou pas.
Je sais bien que tous les enfants ne se ressemblent pas mais je ne prendrai pas le risque d’avoir un 2ème BABI ! Je ne critique pas l’enfant unique, c’est juste qu’on j’aurais aimé avoir une fratrie, j’ai 2 soeurs et je trouve que la vie de famille est remplie de souvenirs. Noah ne connaîtra pas cela, ça me peine un peu mais on compensera et on l’emmènera en voyage, il se fera des copains du monde entier ;)
Et juste pour compléter j’ai eu 2 césariennes donc l’accouchement j’en avais fait mon deuil…ça reste une souffrance de n’avoir pas pu accoucher de manière naturelle mais c’est comme ça.
Bonjour Madame … Je tombe sur mon message par hasard et je vis actuellement ce problème, moins intense que vous certainement mais intense quand même…. j’suis maman de 2 enfants, une poulette de 6 ans ( bébé calme des la naissance) et mon fils qui a 1 mois…. 2 opposés… Mon fils pleure beaucoup, des qu’il a faim il fait vite dégainer sinon c’est la crise assurée… Je me languis qu’il grandit, je me sent pas heureuse, je subi tout les jours…… Je pleure beaucoup aussi …. j’idealisé beaucoup ce deuxième bébé car avec ma première ça s’est passer a merveille ….. J’ai quand même de très bons moments avec mon fils mais c’est vrais que des que mon chéri pars au travaille je suis totalement paniquer a l’idée de me retrouver seule avec les 2 …… Vite que ça passe car be suis au bord de pété un câble….
Ho ben tu sais je crois que ce que tu as écris va résonner en beaucoup de mamans et de parents !
certes ma fille n a peut être pas été dans les extrêmes de ce que tu décris mais je crois avoir connu ou ressenti tout ce que tu décris ici ..
on est tellement pas tellement prépare à ces nouveautés et à connaître ces situations !!
Il faut bcp de patience , de moments pour soi ou avec son amoureux , du réconfort , de l entourage pour se sentir bien je pense… j espère que ça continuera à s améliorer pour toi !
Merci beaucoup. Je l’espère aussi !
bravo et merci.
Bravo pour oser dire ce qu’il est interdit de penser.
Une femme est faite pour enfanter, il va donc de soi qu’elle détient le SAVOIR sur les bébés, le SAVOIR ETRE, le SAVOIR FAIRE, il ne peut en être autrement car c’est son devoir! Pourquoi un papa aurait le droit de ne pas être à l’aise avec un nourrisson mais pas une maman? Effectivement, une maman porte son bébé dans son corps, mais ce n’est pas quelque chose d’anodin, cela peut être vécu comme une intrusion, une invasion dans ce corps qui ne nous appartient plus totalement, que nous devons partager, pas seulement avec ce petit être intrus qui grandit en nous mais aussi avec le papa s’il veut le sentir bouger, avec la famille et les amis qui; sans crier gard, se permettent de te toucher le ventre en s’adressant au bébé! Se permettraient-ils cela si nous n’étions pas enceintes? Sans parler de tous les examens médicaux, gênant, parfois douloureux pendant ces neuf mois de grossesse!!Je pense que c’est normal qu’il y ait des femmes qui n’aiment pas être enceintes et pas besoin d’avoir une grossesse compliquée pour cela!!
C’est tellement difficile de dire que c’est compliqué d’être avec son bébé, mais ça l’est encore plus lorsque les personnes à qui vous vous confiées ne vous entendent pas, ne trouvent que comme réponse un peu bateau « il pleure????mais c’est normal c’est un bébé!!!t’es fatiguée??c’est normal la première année est épuisante » alors qu’il serait tellement plus réconfortant d’entendre » oh ma pauvre ca à l’air d’être un calvaire mais tu fais ce qu’il faut, garde courage, tu es une bonne maman car quoi qu’il arrive tu le fais avec ton coeur, rien n’est mauvais lorsqu’on le fait avec amour; tu peux être fière de toi! »
Merci de témoigner, de poser des mots sur des émotions, des sentiments tellement partagés entre le bonheur d’être maman, la colère d’entendre son enfant hurler toute la journée, le désarroi face à ce petit être que finalement nous n’arrivons pas à décrypter, la culpabilité de se plaindre alors que nous avons tout pour être heureuse. Merci de permettre de connaitre ce terme BABI, je suis une professionnelle de la petite enfance, je travaille en crèche et je n’avais jamais entendu cette définition! Grâce à vous, j’aurai peut être l’occasion dans ma carrière, d’aider des parents désarmés face à leur enfant qui est lui aussi un BABI! Poser des mots sur l’état de leur enfant, et le mettre dans une case!!!Et oui, sans doute dans des situations précises comme la votre, cela doit être réconfortant d’une certaine façon, d’être mise dans la case « parent d’un BABI »!!! Cela veut dire que vous n’êtes pas seule (seuls n’oublions pas le papa!), que votre enfant réagit normalement pour un BABI (ce qui n’en reste pas moins très difficile), mais votre réaction est donc normale! Un peu de dé-culpabilité !!
Il y a tellement de choses à découvrir lorsque l’on devient parent, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, des émotions qui débordent, des souvenirs de sa propre enfance qui surgissent! Les copines auront bon raconter des bribes de vie ca ne prépare pas vraiment à ce raz de marée qu’est l’enfantement!! Moi, j’ai deux enfants, une grande de 4 ans et un petit de 4 mois, et je me sens presque coupable de dire que j’ai adoré être enceinte et accoucher, et qu’être maman a été une évidence (boooouuuuhhhh)!!!! Mais j’ai découvert que la place du père était très difficile, souvent exclu des examens pendant la grossesse, lors de l’accouchement, il n’a le droit qu’à un petit mètre carré près de sa femme et encore s’il bouger là parce qu’il gêne un peu… Nous avons découvert ensemble la papa blues!!! Nous ne savions même pas que cela existait!!! Moi je n’ai jamais eu de baby blues mais le lendemain de la naissance de mon ainée, mon homme s’est écroulé!! C’est déroutant, déstabilisant et le personnel de la maternité ne l’a pas aidé le pauvre! Un soir pendant que je prenais ma douche, les larmes ne cessaient de couler sur ses joues, sa fille chérie dans les bras. Une auxiliaire est entrée, la regardée lui a demandé « ca va? » il répond par l’affirmatif machinalement; elle referme la porte et finalement la rouvre pour lui dire « ben dis donc je sais pas ce qui vous est arrivé pendant votre enfance, mais va falloir vraiment travailler dessus parce que vous êtes mal partie! » MERCI pour ce beau conseil qui ne sert à rien, à part faire mal et culpabiliser encore plus!!
Je crois que je suis partie pour monopoliser votre mur alors je m’arrête!!
BRAVO et MERCI pour votre témoignage!
Vous avez raison de dire qu’il faut avancer au jour le jour, la vie des enfants est faite de phases positives et plus négatives, c’est souvent un pas en avant, trois pas en arrière!!! Mais ne douter pas de vos compétences à être mère car tout ce que vous faites pour votre fils, vous le faites avec votre coeur! Regardez dans son visage, et vous verrez sans ses yeux tout l’amour qu’il vous porte!
Merci du fond du coeur, quand je lis tous vos messages, je me dis que j’ai bien fait de publier ce témoignage. S’il peut libérer la parole des mamans, c’est très bien.
Vous expliquez bien comment la mère est considérée dans notre société. D’ailleurs, je voulais aborder dans ce billet plusieurs sujets liés à la maternité mais j’ai dû me recentrer, il y a tellement à dire que je ferai d’autres billets prochainement.
J’ai l’impression que vos mots auraient pu être les miens, quand vous dites que l’on a très peu voire aucun soutien ni encouragement des autres. « Un bébé ça pleure » c’est exactement ce que j’entendais quand j’essayais d’expliquer les choses aux pédiatres,… Donc je me culpabilisais en me disant que j’étais vraiment pas à ma place, que je faisais mal, que je n’aurais pas dû devenir mère.
Une fois, j’ai vu une femme médecin qui remplaçait mon généraliste, j’y allais pour qu’elle me prescrive les séances de rééducation du périnée. J’ai craqué à son cabinet, je lui ai parlé un peu, elle m’a dit que toutes les femmes vivaient cela mais qu’elles ne le disent pas, parce-que c’est tabou, parce-qu’elles ont honte ou parce-ce qu’elles oublient… Dernière hypothèse que j’ai du mal à croire…
J’étais en colère contre la société, contre les femmes, je ne comprenais pas pourquoi il y avait cette omerta, cela n’aide personne ! Comme les oiseaux qui se cachent pour mourir, les femmes se cachent pour souffrir… Je ne trouve pas cela normal.
Je suis heureuse de briser ces chaînes du silence, j’espère que cela aidera.
Ne soyez pas désolée d’avoir eu une grossesse et un accouchement qui se sont bien passés, de l’évidence pour vous d’être une maman, c’est vraiment ce que je souhaite à toutes les futures mamans, c’est ce que je me souhaitais aussi ! ;)
Vous avez raison de parler du papa aussi, ce n’est pas tout simple pour lui même si je crois que ça l’est quand même plus pour lui que pour la maman, puisqu’il est épargné par la grossesse et de l’accouchement ! Ce n’est pas lui qui le porte et le met au monde. Si j’avais pu lui donner cette corvée, je l’aurais fait volontiers ;)
Merci encore pour votre message qui m’a mis les larmes aux yeux.
quel témoignage !
directrice de crèche et maman de 3 grands enfants, je connais( pour l’avoir souvent croisé)la douleur des mamans qui ont des enfants difficiles; avant d’être en crèche, j’ai travaillé pendant 15 ans en PMI, et accompagné des mamans , qui comme vous, sombraient car leurs bébés étaient tels que vous décrivez Noah.
A toutes celles qui vivent ça, je conseille de prendre contact avec la puéricultrice de PMI de votre secteur et de demander de l’aide; c’est notre travail et nous ne jugeons jamais, nous sommes là, tout simplement.
En crèche, nous sommes plusieurs à prendre en charge vos enfants; n’hésitez pas à nous les confier, pour avoir une bouffée d’oxygène, pour penser un peu à vous..
J’aime votre blog, vous avez beaucoup de goût..et pour la petite histoire, j’ai décoré mon bureau à la crèche comme la chambre de Noah ( mongolfières « fait maison », sticker « arbre » et nichoirs MDM.) Je m’y sens bien..et c’est grâce à vous !
Sachez que votre Noah vous réserve des moments incroyables, inoubliables, qui vous aideront à oublier cette 1ère année.
Bien à vous
Sylvie
Merci Sylvie pour votre message. J’espère que les mamans sauront trouver de l’aide car moi je n’en ai pas trouvé.
Ah je ne pensais pas que la déco de la chambre de Noah aurait autant inspiré, même pour une déco de bureau ! ;) Je suis heureuse si je peux semer des petites graines de bonheur, vraiment ! :)
Je suis sûre que Noah me réserve bien des surprises, il m’épate de jour en jour, par exemple il veut toujours m’aider dans les tâches ménagères, il aime se rendre utile et faire les choses lui-même !
Je suis déjà fière de lui et je suis persuadée que ce sera un homme bon.
Il faut oser écrire un tel texte, bravo ! Mon fils n’est pas un BABI, mais je me reconnais en partie dans ton texte. Un accouchement et des premières semaines difficiles, une annonce traumatisante, un avenir incertain… Depuis 8 mois, j’ai l’impression de ne plus rien contrôler et comme toi je me sens très seule. Sans dire que je voulais un « bébé parfait », c’est quand même très difficile à assumer quand tout part en vrille… Je suis heureuse pour toi de lire qu’il y a désormais plus de sérénité, et j’espère que tout cela ne sera plus qu’un « mauvais souvenir ».
Merci. Le plus dur quand ça ne va pas bien, c’est de positiver, prendre du recul, garder foi et espoir, courage et patience !
J’essaie de lâcher prise, d’accepter tel qu’il est mais ce bébé me met les nerfs à vif très souvent ! J’espère aussi que bientôt ce sera un lointain mauvais souvenir…
Bon courage à toi.
C’est un très beau témoignage, dans lequel je me reconnais beaucoup. Contrairement à toi, j’ai vécu une grossesse extra, j’ai pu travailler jusqu’au bout (vendeuse prêt à porter!), j’ai eu un accouchement dont je garde un très bon souvenir (malgré le fait que mon loulou ait été en siège décompleté, ce qui ne m’a pas empêché d’accoucher par voie basse!). Mais à partir de la, dégringolade ! Il pleurait beaucoup, et très fort (ma mère n’arrêtait pas de me dire qu’il avait « du coffre »!!! je t’en foutrais du coffre, au quotidien!!!!), j’ai très mal vécu les 9 premiers mois, il dormait très mal, avec une période ou il se réveillait toutes les heures ! J’étais épuisée, vidée, et même si le papa était très présent dès qu’il le pouvait, j’avais perdu le goût des choses ! J’ai failli briser notre couple ! Aujourd’hui Levi a 2ans et demi, il marche depuis qu’il a 1 an, et ça a été un soulagement pour nous. A partir de la, les échanges sont plus affectifs (et je te suis dans le fait qu’au départ on est esclave de l’enfant sans rien en retour! c’est très dur à vivre!). Il a fait ses nuits vers 17 mois, je n’y croyais plus !!! lol! Et les périodes de poussées dentaires ont été affreuses également ! Maintenant, même si il est toujours très très actif, il se fait mieux comprendre, et les câlins et les bisous réconfortent tous les maux qu’il peut encore y avoir ! Il y a d’autres difficultés bien sur, mais je les trouve beaucoup plus surmontables ! Comme toi, je pense avoir mis des freins à certaines amies qui n’avaient pas encore d’enfant ! Mais je pense qu’au moins c’est les prévenir que tout n’est pas forcément tout beau, même si certaines mamans vivent des choses de façon différentes de nous ! (et cette phrase « c’est que du bonheur » n’est pas valable pour tout le monde, du moins pas au début !) Au moins, quand elles auront des enfants, elles sauront qu’il ne faut pas s’attendre à la facilité. Et je leur souhaite que ce soit plus simple que ce que j’ai vécu ! Mais justement avec ce que j’ai vécu, je pense que ça a resserré les liens avec le papa, que je vis les choses différemment maintenant avec Levi. Et j’envisage même d’avoir un 2eme enfant ! Comme quoi ! ^^ ! Je t’embrasse ma belle et te souhaite de merveilleux moments avec ton loulou !
Merci beaucoup Estelle pour ton témoignage et ton message d’encouragement.
Pas facile pour le couple non plus, je n’ai pas trop abordé le sujet mais il est certain qu’un bébé le met à rude épreuve…
Heureusement que Noah a fait ses nuits plus tôt. Aïe aïe aïe les nuits qu’à 17 mois, j’imagine même pas ! :(
Tu me donnes espoir par rapport à ton histoire, il me tarde qu’il grandisse et qu’il parle, ce sera sûrement plus simple à gérer ! Dis donc bravo pour le deuxième ! Je ne peux pas l’envisager du tout ! ;)
Wahou quel témoignage, je ne connaissais pas du tout non plus le terme de BABI et j’avoue que c’est quand même flippant. Je me souviens aussi des 3 premiers mois, je pense que pour tout le monde c’est pareil, à des degrés différents bien sûr. Le mien est facile à vivre je ne vais pas dire le contraire mais les coliques je m’en souviens. Ce sentiment d’impuissance surtout, ne rien pouvoir faire pour le soulager. Les cris me faisaient du mal, c’est dur d’entendre son enfant hurler. J’ai utilisé une technique que certaines pourraient qualifier de mauvaise mère ^^, je mettais des boules quies looool Ça atténuait énormément le volume sonore, j’étais plus détendue et du coup plus apte à calmer bébé. En tout cas, chapeau pour ton témoignage et plein de bisous à vous!
Ahah je n’avais pas pensé aux bouchons ! ;) Les pleurs, je veux dire les hurlements étaient difficilement supportables, je saturais très vite aussi…
Je te remercie pour ce témoignage. Il faut du courage et moi qui ne suis pas encore Maman, je pense qu’il est bon de connaitre aussi cette version de la maternité. Je vois certaines amies qui souffrent mais qui n’osent rien dire car ce n’est soit disant pas des choses à dire. Je suis convaincue que la maternité n’est pas si simple à accepter, je sais que je suis indépendante et j’ai parfois peur de toute l’attention que demande un enfant. Je trouve ta démarche trés honnête et ça fait justement de toi une maman à l’écoute, de toi et de ton enfant.
Bonne route (et il est vraiment trop beau ce petit!!)
Merci Julie pour ton message ;) J’espère que mon article ne va pas te dégoûter de la maternité, c’est pas le but mais comme tu dis c’est bien de connaître tous les aspects de la maternité. Et avant d’être maman, je n’avais jamais vu ni entendu parler de BABI, cela a été un sacré choc pour moi d’en avoir un, surtout un premier… Cela m’aurait sûrement un peu moins chamboulée si je savais à quoi je faisais face !
Cet article m a vraiment beaucoup touché. Maman d une petite fille de bientôt 4 mois, je me retrouve beaucoup dans ce que vous avez écrit. Je ne sais pas si ma puce est véritablement un BABI mais elle y ressemble beaucoup sur certains points. Elle est extremement demandeuse, exigeante, hurle beaucoup etc… Comme vous je connais ces situations dans lesquelles nos proches (et moins proches) se permettent des commentaires qui blessent alors que nous attendons du soutien et de la compassion. Etre mère n est déjà pas évident mais avec un BABI, il y a de quoi se poser mille et une questions, se sentir dépassée, et etre a bout physiquement et moralement. Je vous remercie car ce que vous avez écrit permet de ne pas se sentir seule. Pour ma part et pour tenir le coup, j ai décidé de » lâcher du lest » en n écoutant plus les bonnes âmes pleines de bons conseils et surtout en essayant de trouver les petites choses qui peuvent nous simplifier la vie. Alors oui, malgré la menace qui plane sur moi d avoir plus tard une fille capricieuse (selon a peu près toute ma famille), je cododotte car c est le seul moyen pour ma puce de dormir un peu (elle refuse catégoriquement le berceau depuis sa naissance même à la maternité) et pour moi de récupérer. Je suis ainsi plus a son écoute la journée et je peux assurer ma journée de boulot. Oui, je la porte beaucoup et j ai décidé d’essayer de répondre à ses pleurs même si ça doit me prendre la journée ( tant pis pour le reste : pour le ménage & co, on repassera plus tard). Parfois j y arrive, parfois non. Mais dans tous les cas, je fais de mon mieux et avec tout mon amour de maman : et ca, c est déjà pas mal :-) je vous souhaite beaucoup de bons moments avec votre petit Noah !
Merci Vané pour ton message. Tu fais exactement ce qu’il faut, c’est à dire t’écouter toi ! et ça on ne le dit pas assez aux jeunes mamans, on préfère leur balancer de faux conseils, des jugements culpabilisants et angoissants !
J’espère que le quotidien est plus doux avec ta petite.
Encore bravo pour ton bel article qui a beaucoup fait parler ! C’est ta victoire à toi ! Ta difficile expérience fait du bien à d’autres mamans ! Je pense as-tu essayé différentes méthodes pour essayer de l’aider : ostéo, homéopathie, psy pour t’aider et l’aider indirectement…. Mais bon nous on a fait pleins de séances d’ostéopathie pensant décoincer ce qui n’allait pas mais non rien de très flagrant…
Merci Aurélie ;)
Oui on a fait de l’ostéopathie, on n’a pas essayé l’homéopathie, j’ai vu une pédopsychiatre qui en gros m’a dit qu’il était comme ça parce-qu’il ressentait mon angoisse… Super…
Bonjour & surtout merci pour votre article.
Quand Nath est né nous avions les mêmes soucis & surtout les mêmes réflexions de la part des gens. Lire votre article me fait déculpabiliser. Oui on s’occupe bien de nos enfants, c’est juste qu’ils ne sont pas faciles et du coup, ne rendent pas nos journées faciles non plus.
Il y a quelques temps, j’ai écrit un article sur les BABI sur mon blog : http://bookandscrap.blogspot.fr/2015/03/les-babi-il-est-temps-que-jen-parle.html surtout avec l’arrivée de la 2ème. Je ne sais pas si ça peut vous intéresser mais je me permets de vous le donner :)
Bonne continuation à vous !
Merci Céline pour ton message ! Au contraire tu fais bien de partager ton expérience, cela aide les mamans à se sentir moins seules, cela donne du courage aussi. WOUAH 2 enfants BABI, je te tire mon chapeau ! Je vais m’arrêter à un seul ;)
Hello! merci pour ce super article! J’ai vécu exactement tout ce que tu as écrit, c’est fou! Quand je me rappelle ces moments je suis contente d’y avoir survécu et surtout de ne pas avoir écouté les conseils que l’on m’a donné (laissé pleurer bébé, ne pas le prendre trop dans les bras…), même de la part de professionnels… J’ai plutôt fait tout l’inverse (cododo et portage, pas le choix si on veut apaiser bébé!) et mon Babi m’a permis de me remettre en question et de me tourner vers la parentalité bienveillante que je trouve particulièrement bien adaptée aux petits hypersensibles. J’ai aussi un peu délégué au papas et grands parents pour recharger les batteries et (tenter) de rester sereine. Actuellement ma fille a deux ans et demi. Je pense que c’est maintenant une EABI, nous avons encore quelques difficultés mais elle a tellement de qualités, je suis si fière d’elle! Elle me fait grandir et j’apprend chaque jour. J’ai récemment acheté un bouquin: « les enfants hypersensibles » d’emmamuelle rigon, que je recommande vraiment. Bon courage à toutes en tout cas, et ne culpabilisez pas, ce n’est pas « à cause » de la maman que les enfants sont comme ça, ce sont seulement leur caractère, et il faut faire avec ;-)
Merci pour ton message Fanny. Malheureusement les gens nous donnent trop souvent des mauvais conseils qui sèment encore plus le doute chez nous…
Il faut d’abord s’écouter et je ne l’ai pas assez fait ! Tu as bien fait de faire comme tu le sentais !
Je sens que ces bébés et enfants aux besoins intenses ont un énorme potentiel, il faut juste savoir comment les « prendre ».
Merci pour le bouquin, je vais l’acheter. ;)
Et merci de dire que ce n’est pas à cause de la maman, ils sont nés comme ça. Le pire c’est que pendant longtemps on m’a dit que cela était de ma faute et j’y ai cru, ce qui m’a encore plus fait culpabiliser…
bonjour mon fils est exactement pareil que le tiens mise a par quil est tjrs nerveux y la 18mois et refuse encore son lit y len ai terrifier dailleur et a lheure daujourdhui on me sort souvent que mon fils est un capricieux hors que cest faux.Je sais pas si vous cest pareil mais je fait du cododo pour quil dorme sinon cest un enfer .Et faut ce dire on a des enfants geniaux faut pas douter de soit y son juste plus demandeur que dautre.biz a bientot
Merci Hélène pour ton message.
Je ne fais pas de cododo car c’est tout simplement impossible ! J’ai déjà essayé mais il ne s’endort pas, Noah bouge tout le temps !
J’espère que ça va mieux maintenant.
Wow! Quel témoignage! J’aurais pu presque tout écrire et raconter la même chose. C’est tellement difficile, déstabilisant mais aussi enrichissant. Maintenant que mon coco a un an et que ça va mieux je peux être fière d’y avoir survécu. Car oui je ne pensais pas m’en sortir et y survivre. Je me souviens avoir tellement dit souvent que j’étais en mode survie, je faisais ce que je pouvais et je survivais à chaque journée. Merci pour ce texte qui me permet de réfléchir à nouveau sur cette période passée (qui est si proche…. Mais on oublie si facilement l’intensité quand on vit de merveilleux moments avec notre enfant).
Merci Véronique pour ton message. C’est de la survie et on fait face car on n’a pas le choix de toute façon ! Je suis aussi fière de moi après avoir survécu à tout cela mais je n’en sors pas indemne. Je n’oublie pas justement cet enfer et je ne souhaite pas avoir d’autres enfants…
Je viens de lire cet article qui a été relayé sur la page FB des BABI et EABI et cela me conforte de plus en plus dans l’idée que mon petit garçon de 4 mois est un BABI. J’ai moi aussi écrit un article où je raconte mon quotidien difficile et le décalage que je ressens avec les autres parents de nourrisson : http://lifeisskirt.com/2015/06/09/mon-bebe-est-il-un-babi/
Merci pour ce témoignage, il m’est précieux.
J.
Merci pour ton témoignage, en le lisant j’ai l’impression que tu parlais de mon fils ! ;)
Comme tu dis, difficile d’être comprise et soutenue… Et voir les autres mamans avec des enfants coolos, ça nous en rajoute une couche. On se demande forcément pourquoi le nôtre est aussi nerveux et pourquoi c’est si compliqué… Il y a de tout je pense, le caractère, les problèmes de digestion, le RGO, les poussées dentaires, un bébé aux besoins intenses, et le tout est explosif !
Témoignage très touchant ! Mon BABI a maintenant 18 mois et malgré une amélioration, c’est toujours difficile. L’incompréhension de notre entourage, le manque de sommeil et ces crises qui se mélange avec le terrible two ouf! Mon couple en a pris un coup, ma santé mentale aussi. J’aime mon fils plus que tout et je souhaite l’accompagner dans ses défis du quotidien, mais je trouve ça épuisant et déroutant par moment. Ce témoignage me fait tant de bien de voir que d’autres vivent la même chose. Pour un premier bébé disons qu’on a pogné le gros lot ;). Difficile de ne pas se remettre en question. Merci pour ce baume réconfortant.
Merci Annie pour ton message, je sais que cela reste difficile mais je veux croire que cela ira de mieux en mieux. Comme on dit l’espoir fait vivre ! ;)
C’est sûr que pour la forme physique et mentale, on en prend un sacré coup !
Je pense qu’il est important de prendre soin de soi et de son couple aussi, plus facile à dire qu’à faire, je sais ;)
Et je me suis dit une chose aussi, c’est d’accepter son bébé tel qu’il est, faire le deuil de l’enfant idéalisé…
Votre témoignage m’a complètement ébranlée. Mon fils de 7 semaines est la copie conforme de votre enfant au même âge. Je suis complément désemparée. Malheureusement votre témoignage ne m’a pas rassurée au contraire il m’a complètement déprimée. Je savais qu’il ne ressemblait pas aux autres bébés même si c’est mon premier enfant. Je l’ai senti tout de suite à la maternité surtout lors de la mise au sein qui s’est soldée par un échec comme vous ( même réaction, tout pareil). Ce qui me terrorise c’est qu’il n y a pas de solution et que je vais devoir supporter ce stress engendré par ses cris pendant encore des mois ! Je ne pense pas que j’y arriverai. Je voulais juste un enfant normal. Je sature. La perspective des jours et des nuits qui arrivent s’annonce sombre pour moi.
Farah, je suis désolée, mon témoignage n’a pas pour but de déprimer les autres mamans. :(
Je tiens à vous rassurer, les choses vont évoluer mais il faut une sacré dose de patience et de sang froid. Et de l’aide si vous pouvez en avoir !
Avez-vous un pédiatre ? Quelques fois une intolérance aux PLV, un RGO, des coliques sont à l’origine des pleurs excessifs de bébé.
Merci pour ce partage, important, secouant, probablement pas indiqué pour des nullipares, effectivement.
Je me suis reconnue, un peu, juste un peu. Je fais partie de ces femmes qui aiment être enceinte, que cela rend vivante et épanouie, mais je comprends qu’il puisse en être différemment.
Ma deuxième fille est née avec un défaut cardiaque, chose que j’ai apprise quand elle avait 2 jours – dur !
Nous savions qu’elle aurait besoin d’une opération à coeur ouvert pour ses quatres mois et d’ici là, il faudrait rendre sa vie la plus douce possible (on avait jusqu’à 7 médicaments par jours à lui donner, je devais pomper mon lait une fois sur deux pour ajouter de la poudre de lait infantile dedan, car elle ne devait pas avoir trop de fluide, etc…).
Elle a effectivement passé des journées entières à me hurler dessus, des jours où j’ai cru devenir folle, ou je l’appelais mon bourreau, ou je voulais sauter par la fenêtre… Mais j’avais l’expérience d’un premier enfant, je pense que ça m’a aidé. Et j’ai repris le travail dès que j’ai pu, ça m’a sauvé la vie !!!
Quand elle a été opérée, elle a eu encore plus d’énergie qu’avant, elle se réveillait la nuit pour chanter et rire, c’était doux et dur à la fois (la fatigue, cette enemie – après dix jours à la veiller jour et nuit en soins intensifs, revenir à la maison dîner avec mon aînée, repartir à l’hopital…). Parce que c’était une survivante, je pense qu’on lui a passé plus de choses qu’à sa soeur. Parce qu’on était si heureux qu’elle soit en vie et tirée d’affaire, on a eu de la patience pour dix, mais c’est vraie qu’elle est une enfant exigeante.
La transition s’est vraiment opérée entre 18 mois et 2 ans. Elle a vraiment appris et compris beaucoup, elle est devenue plus « raisonable », plus à l’écoute comme elle a vu que ses comportements positifs étaient récompensés, et que ses caprices étaient punis. Elle est maintenant douce et attentive, même si elle fait des caprices, il est de plus en plus facile de s’occuper d’elle.
Je pense que le contact avec d’autres enfants est aussi très positif. Il permet à l’enfant de se situer dans la société et de se comparer aux autres, ce qui l’aide à se structurer.
Nous vivons à l’étranger avec uniquement des sytèmes de créches privées qui coutent chers, mais ç vaut le prix (1000 euros par mois quand même ! Mais on a pas d’autre choix).
On a du mal à boucler le mois, mais je continue à travailler car c’est ce qui me donne la force des autres défis du quotidien.
Courage !!!
Juliet
Merci Juliet pour ton message. Cela a dû être très effrayant de faire face aux problèmes de santé de ta fille… en plus de tout le reste. Heureusement qu’elle est en bonne santé maintenant.
Je me reconnais dans ce que tu dis, le fait que ta fille avait des problèmes de santé, tu lui passais plus de choses. C’est ce que j’ai fait aussi un peu, les problèmes de pieds de Noah ne sont pas aussi graves que ceux de ta fille mais le fait qu’ils portaient jour et nuit des chaussures orthopédiques, ne lui facilitaient pas le quotidien et on essayait d’être plus indulgents. Mais il a tout de même un caractère bien trempé ! ;)
Je vois une amélioration aussi depuis qu’il a 18 mois, mais il reste encore assez sensible, il peut vite taper une crise car il ne gère pas encore toutes ses émotions et frustrations.
Je pense aussi que dans mon cas, le contact avec d’autres enfants et la séparation sont favorables à Noah et moi !
Salut ! Comme je comprend tout ce que tu dis … J’ai vécue tout ça, toute seule car le papa est parti. Ça a été terrible, tout ces sentiments de culpabilité, de doute, de joie quand même mais aussi des peurs, des angoisses terribles… Ces personnes qui te disent que si il pleure c’est des caprices et de l’autre côté que les bébés pleure pour une raison. Tu te dit « je fais quoi » j’y vais ou j’y vais pas et ça rend dingue a force car tu perds ton énergie et tu veux le mieux pour ton enfant … Je n’ai pas eu un bebe BABI, mais j’ai plongée dans un gros post partum, dépression etc … J’ai pris sur moi, et mon fils qui va avoir 12 mois m’a donné la force de sourire et de me dire que ça va passer. C’est passé, mais en effet avoir un enfant peut être bien plus compliqué et contradictoire qu’on ne le croit. J’ai appris moi aussi la patience et beaucoup de choses avec ce petit être. C’est bouleversant, intense, profond, et au fond c’est merveilleux. Et petit a petit c’est de mieux en mieux. C’est courageux d’ouvrir un débat sur ce sujet et d’en parler comme ça. Merci, pleins de bonheur pour la suite!!!!
Merci Laura pour ton message, cela doit être encore plus difficile à gérer si le papa est parti. Je te souhaite plein de bonnes choses pour la suite. Comme tu dis, c’est intense dans tous les sens du terme mais ces petits bouts nous donnent beaucoup aussi. ;)
coucou! Je viens de découvrir ton blog et c’est le premier article que je lis. J’ai trouvé ton blog super cool et pas mal d’article m’intéressait car je suis une fan du vintage et de deco. Bref, je me suis intéressée a la rubrique »maternité’ par hasard et surtout par curiosité, mais je ne m’attendais pas forcement a ce genre d’article.
J’ai aimé lire ton ressentit, ce que tu as vécu.
Je ne connaissais pas les BABIS , et je ne savais pas non plus qu’il y avait plusieurs »sortes » de bébés, mais je suis contente de l’avoir appris car peu de mères en parlent.
J’ai d’ailleurs trouver ton témoignage plutôt courageux, et j’ai encore envie d’en savoir plus dans tes prochains articles :) .
J’avais vaguement entendu parler du babie blue mais je ne savais pas trop en quoi cela consistais, une femme a parlé de suicide dans les commentaires, et je ne pensais pas qu’en donnant la vie on pouvais avoir envie de supprimer la sienne. En tout cas cette épreuve a du te rendre plus forte!
Je m’intéresse beaucoup aux femmes, leurs placent dans la société, son émancipation, etc..
Je ne savais pas qu’avoir un enfant demandait autant d’efforts, de fatigue, de patience et de surmenage. Je suis encore jeune, mais j’ai un fort désir d’avoir un enfant, et le fait d’accoucher me fait un peu peur, je regarde souvent Babi Boum a la télé pour avoir a peu près une idée du déroulement d’un accouchement, mais je n’avait aucune idée de ce qui se passait ensuite. Je n’imaginais pas qu’un bébé pouvait faire autant de crises, comme le tien, et j’ai beaucoup d’admiration pour toi. Ca n’a pas du être facile, surtout si tu n’avait personne a qui te confier. Ce qui a du être dur aussi, ce sont les jugements des autres, ou leurs commentaires.
Maintenant tu peux te confier à travers ton blog, et j’espère que cela t’aidera.
J’ai aussi peur de la relation avec le papa après l’accouchement et le traumatisme qu’ il peut subir lui aussi.
J’ai aussi lu les commentaires très intéressants, ou une femme disait qu’elle ne »possédais plus son corps » avec un » intrus » à l’intérieur. Je n’avais jamais vu des témoignages de ces femmes enceintes, que je trouve extrêmement courageuses, car pour moi toutes les femmes enceintes nageais dans le bonheur, et je me suis rendu vite compte que ma vision de la grossesse était idéalisée. J’entendais que des femmes exprimer leur bonheur d’être enceinte, et je trouve normal que celles qui ne le sont pas puissent s’exprimer. Je trouve que peu le font par peur du jugements des autres.
Tu ce que tu as dit était tellement sincère, je n’avais pas l’habitude de lire des articles comme le tien et j’ai beaucoup apprécié, je vais faire partie de tes lectrices! Même si je ne connais pas grand chose a ton univers, cela me plongera dedans!
Bonjour Tiffany, merci beaucoup pour ton message. Je suis contente d’en parler publiquement car cela libère un peu la parole et déculpabilise les jeunes mamans. Il n’y a pas assez d’accompagnement et de soutien pour les jeunes mamans et je trouve cela très dommage…
Ne t’inquiète pas pour ton futur, on ne sait jamais ce qu’il va se passer et comment on va réagir. Le tout c’est de pouvoir se reposer et se confier auprès de personnes si ça ne va pas, ton conjoint sera là pour toi aussi, même s’il peut aussi se sentir un peu dépassé quelques fois. Le top c’est d’avoir des amis ou de la famille proches qui peuvent te soulager.
La maternité n’est pas un long fleuve tranquille mais c’est tellement enrichissant. La vision idéaliste de la maternité est trop véhiculée dans notre société même si de plus en plus des voix s’élèvent pour parler de l’autre côté sombre. Il ne faut surtout pas avoir peur de dire que cela ne va pas. On est humaines avec nos forces et nos faiblesses.
A bientôt ;)
Je suis arrivée sur ce blog via pinterest parce que j’ai vu une épingle de déco de chambre bébé qui m’a plu, et plus je poursuis ma lecture des articles, plus je me retrouve avec ma fille aînée. Personnellement je pense qu’il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous.
Moi non plus je ne me voyais pas avoir d’autres enfants, alors que moi aussi je ne voulais pas faire un enfant unique à l’origine. Alors lorsque je suis tombée enceinte de ma 2ème alors que ce n’était pas prévu, ça a été un gros choc, et j’ai même songé à l’avortement… Mais finalement, je ne regrette rien. Ça me semble toujours tellement incongru d’avoir ce bébé calme et tranquille. Le bébé tel que je me l’étais imaginé en fait. J’avais fini par croire que ça ne devait pas exister, haha !
Et en fait, c’est grâce à ma 2ème que je réalise vraiment à quel point ça été dur, et à quel point ça reste dur, avec ma 1ère. En découvrant une enfant patiente, je sors enfin la tête du guidon, car elle me laisse de l’espace. Il y a du temps pour moi, et ça, je ne savais même plus ce que c’était ! Et paradoxalement, c’est maintenant que je pète plus les plombs. Mais je pense que c’est une bonne chose. Je réalise tout ce que j’ai sacrifié de moi, et je suis juste en train d’effectuer un rééquilibrage des choses. Et en ce qui me concerne, je ne crois pas que j’y serais arrivée autrement.
Je trouve l’appellation BABI inappropriée, parce qu’on se dit qu’un jour ça va finir par passer. Or ce genre de profil, il faut s’y faire, c’est à vie. Tout sera toujours intense. Et c’est difficile de prendre du recul. J’avais l’impression que j’aurais été une mauvaise mère. Mais là, il y a quelqu’un d’autre qui a besoin de moi, et qui a besoin aussi d’une « bonne mère ». Mais c’est dingue, ma 1ère (3 ans et demi maintenant) me demande toujours plus d’attention que sa petite sœur. Alors qu’elle sait manger seule, s’habiller seule, aller seule aux toilettes, etc, contrairement à sa sœur que je dois nourrir, changer, langer, etc…
Je vous conseille un livre qui m’a énormément aidée. « Chacun son caractère »
http://www.editions-jclattes.fr/chacun-son-caractere-9782709638371
Où j’ai compris que ce n’est pas seulement une question d’être hypersensible, hypertonique et hyperactif. Car je suis moi-même tout ça, et jamais je n’ai hurlé à la mort au moindre grain de sable. Il y a d’autres paramètres encore qui entrent en jeu. Notamment la capacité à s’adapter, la tolérance à la frustration, l’humeur…
Avec ces profils, tout se transforme toujours en défi. Et là actuellement chez nous, c’est l’école. Qui n’est pas vraiment adaptée à ce genre de tempéraments…
II faut encore et toujours se dépasser pour trouver des solutions à des problèmes qui n’en sont pas pour les autres. Ça demande de l’énergie ! Et ça fait du bien de se dire que d’autres vivent la même chose, pour partager, échanger, progresser… même si ça ne court pas les rues ! Parfois, au détour d’un lien sur le net… ;)
Merci pour ton témoignage Alexia. Tu as eu de la chance avec ta deuxième ;) J’ai déjà lu des témoignages de mamans avec plusieurs enfants BABI… Je ne veux tellement pas revivre ça que je ne prendrai pas le risque d’en faire un deuxième en espérant qu’il soit différent… Les autres mamans ne comprennent pas forcément, elles me disent « oh mais tous les enfants sont différents, le deuxième sera différent ». Et moi je dis « ou pas ! » C’est la loterie ! ;)
Merci pour le bouquin, j’ai lu aussi « Les enfants hypersensibles » où cela explique les différents « profils », j’ai retrouvé Noah dans un peu tous les profils… Ce qui est difficile, c’est qu’on doit s’adapter à des enfants sensibles et imprévisibles, on peut trouver un truc qui marche un jour et pas le lendemain. On se remet pas mal en question aussi du coup, est-ce que je fais bien, comment faire ?… En ce moment, je me dis que ce sera plus simple quand il sera grand, mais peut-être pas… L’avenir me le dira !
J’espère qu’à l’école ça se passera bien pour Noah, j’imagine bien que ces enfants ne trouvent pas leur place dans les écoles traditionnelles… bien trop rigides ! Dans l’idéal, j’aimerais qu’il aille dans une école Montessori.
Merci encore pour ton message.
J’avais déjà lu cet article mais là après 9 mois de nuits hâchées et une semaine de poussées dentaires, cela me fait du bien… Du bien de voir qu’on peut aimer son enfant plus que tout en pensant des horreurs, en souhaitant plus que tout partir loin, en appréhendant la nuit future à passer. Je suis maman de Gustave, petit BABI de 9 mois, qui me fait globalement vivre un enfer depuis 9 mois, à part quelques périodes d’acalmie. Ici le seul salut c’est le sein, qui me « sauve » mes nuits même si il peut téter encore jusqu’à 10 fois par nuit les mauvaises nuits… La reprise du boulot à ses 4 mois m’a évité la folie, mais que c’est dur… Cette fatigue, cet épuisement, ces cris perpétuels, cette angoisse de le voir se mettre à hurler à la moindre contrariété…. Ce matin j’ai le moral au plus bas, et j’ai l’impression que nous n’en sortirons jamais. Chaque journée est une course contre la montre avec pour unique but : l’entendre pleurer le moins possible. Bref si jamais vous avez un message d’espoir avec quelques mois de recul de plus, je prends…. car moi qui voulais des enfants rapprochés je ne suis même plus certaine d’en vouloir un deuxième, ni même que mon couple survivra à cette épreuve…. Merci encore pour votre témoignage sincère.
Bonjour Hélène, je comprends votre épuisement et votre ras-le-bol. Et il ne faut pas culpabiliser de ressentir cela, on n’est pas inépuisable… Essayez de vous reposer le plus possible et de vous faire aider, si vous pouvez confier votre bébé une soirée, un week-end à une amie ou un membre de la famille, n’hésitez pas.
Les poussées dentaires sont énervantes pour bébé et les parents, mais heureusement il y a quelques solutions pour soulager bébé.
Il faut tenir bon, je sais que c’est difficile d’entendre les hurlements de bébé mais au fil des mois il va grandir, il va découvrir le 4 pattes, puis la marche. Les BABI sont sensibles, on fait du mieux qu’on peut mais ils doivent aussi comprendre qu’il y a des limites à ne pas dépasser.
Pour apaiser les crises, j’essaie de lui changer les idées avec autre chose, je lui donne sa tétine et son doudou, même si quelques fois il a juste besoin d’hurler pour décharger… Quand il est trop pénible et qu’il est hurle pour un oui ou pour un non, je le mets dans sa chambre et la crise se termine vite.
Parlez-en avec votre conjoint, il est important de bien communiquer, de partager ses ressentis et de se soutenir. C’est normal que la vie de couple en prenne un coup, un bébé ça change la vie mais il est important de vous accorder du temps tous les deux. Courage Hélène !
bonjour,
wahou je lis votre témoignage et même deux ans plus tard il est poignant. Si j’écris (souvent j’aime rester en sous-marin) c’est pour vous rassurer, aucun enfant n’est pareil, ni aucune grossesse. Sur mes 5 (ben oui ;-)), ce fut un apprentissage de chaque instant, et ma petite dernière de 18 mois continue à nous étonner avec le papa ! à nous étouffer aussi ! grossesses différentes, mais toujours malade (jusqu’à la délivrance !), aujourd’hui les choses seraient différentes car vous êtes déjà différente ! L’accouchement, c’est hyper violent, hyper choquant, parfois décevant, mais c’est tout de même un peu hallucinant : un truc vivant qui vient de moi ! pour mon premier je trouvais ça bestiale, pour ma dernière (et unique péridurale) apaisé : la maternité, le soleil, la gentillesse des sages-femmes, tout était là pour que je puisse souffler. Pour les BABI, heureusement ils sont parfois différents, j’en ai eu un sacrément « reloup » et étrangement celui qui avait survécu à 6 mois sous pilule (ben woui !), il a pleuré 18 mois et ne dormait que sur le ventre (il ne fait toujours pas ses nuits même à 7 ans ! l’insomnie c’est vraiment pénible) mais fait parti des « attachiants » : d’adorables monstres usants mais qui se bonifient avec le temps. Bon je ne vous raconterai pas chacun de mes trésors. Je vous dirais juste que chaque baby (;-) est différent, que les boules quiès m’ont sauvée (je ne supporte pas les pleurs des bébés car je me sens si impuissante), que je suis partie nombre de fois en désintox d’enfants 24h pour dormir, que ma vie professionnelle m’a permis et me permet de garder mon équilibre (tant pis pour les mauvaises langues qui me traitent de mauvaise mère), et que le plus important c’est que la maman et le couple (parce qu’on ramasse avec un boutd’chou qui hurle !) sont le plus important. Vous êtes magnifique de courage, bravo jolie maman. Le petit plus d’avoir plusieurs enfants : ils sont plus calmes à jouer à plusieurs, quand on dit « non » à plusieurs c’est plus facile, ils ont moins de pression sur les épaules, le grand nous console et nous montre que l’on peut y arriver quand le plus petit est dur à vivre. Je ne regrette en rien mes douloureuses années (hyper douloureuses;-)mais pour rien au monde les referais (il faut l’avouer). Bon courage et belle vie à votre petit prince et sa maman.
Bonjour Ségo, merci beaucoup pour votre message.
Je ne suis pas prête et je n’ai pas envie aujourd’hui d’un deuxième enfant, il y a eu trop de souffrance physique et psychologique. Je trouve que les mamans de plusieurs enfants, comme vous sont bien courageuses, moi je ne me sens pas du tout de m’embarquer avec plus de 2 enfants. Je n’y arrive déjà pas avec un ! ;) Concilier vie pro, vie familiale, vie sociale et vie de couple est un sacré challenge pour les femmes et je me demande souvent comment elles font !
Je me doute bien que chaque grossesse et chaque enfant est unique mais Noah remplit bien notre vie et on a aussi envie de profiter. Donc il sera enfant unique :)
Merci encore pour votre message, belle continuation à vous aussi.
Bonjour,
Je m’appelle Agathe, et ma fille de bientôt 22 mois, Héloïse.
Depuis toujours, le papa a vu qu’elle avait quelque chose de différent, a toujours pensé à de l’autisme ou un TED, mais le comportement de notre fille balayait pourtant les symptomes avérés de ces maladies.
Moi, je n’ai rien vu, trop occupée à essayer de devenir une bonne mère, et trop occupée à ne pas reproduire le schéma familial et ne pas ressembler à ma mère, peu présente, ayant préféré la nourrice.
J’ai comme vous vécu l’enfer pendant les 7 mois où je l’ai gardé à la maison avant de la mettre en crèche.
Même quotidien, colliques, hurlements incessants, impossibilité de la poser, siestes trop rares et trop courtes, cocktail pour pleurer et hurler à longueur de journée.
Parce que, contrairement à toi, je suis nerveuse, et j’ai beaucoup de mal à contenir mes émotions (je dois être hypersensible aussi), ma pauvre enfant ayant dû supporter mes crises d’hystérie de ne plus pouvoir supporter les siennes.
Plusieurs fois le papa a dû rentrer en catastrophe du travail, parce que je ne pouvais plus supporter ma fille, à la limite de la secouer ou de la balancer à travers la pièce….
De l’écrire, j’en ai les larmes aux yeux, pétrie de dégoût de moi-même et de culpabilité. Cette pauvre louloute avec sa mère incapable de faire face…
Heureusement tout ça est loin maintenant.
Mais même si elle marche, et commence à parler, notre fille se gratte à sang dès qu’elle est contrariée, énervée ou fatiguée, dès qu’elle est nue.
Son corps est couvert de griffures et de croutes, et ni les dermato, ni les pédopsy n’y peuvent rien…
Elle ne supporte pas la contrainte, ne supporte pas qu’on lui enfile les manches, qu’on lui passe la tête dans son t-shirt, qu’on lui coupe les ongles….
C’est une petite fille qui est très câline, curieuse, très en avance pour tout, qui sait écouter, qui comprend et qui est très empathique, qui aime la musique, les chatouilles, sauter sur le lit et faire de la moto, elle est formidable.
Mais elle est aussi tyranique, très impulsive et colérique, et quand les hurlements arrivent avec la frustration, elle n’arrive plus à se contenir, et la calmer est extrêmement difficile.
Au quotidien c’est difficile, car pendant plusieurs semaines tout va bien, et un jour, son comportement semble changer, elle est comme disjonctée, comme si un plomb avait sauté. Elle s’agite plus que d’habitude, a des mimiques étranges, comme un grain de folie….Et puis, quelques temps après, ça redevient normal…
On a remarqué que ces passages arrivaient avant une acquisition, comme si le cerveau disjonctait avant de reconnecter avec une nouvelle connaissance…
Franchement, ça fait peur, d’autant que personne autour de nous ne le vois, et personne ne nous prend au serieux…
On doit faire un bilan sensori-moteur Samedi prochain, on espère avoir un diagnostic clair, même si effectivement, notre pédopsy a déjà dit que notre petite chérie est hypersensible.
C’est tellement dur, depuis presque 2 ans, sans que quiconque ne voit cette différence que nous voyons au quotidien, de supporter ces doutes et ces angoisses de voir notre fille psychologiquement différente, de craindre un diagnostic pire que le BABI…Elle qui est si vive d’esprit et si fine…
Bref, malgré tout, elle est en bonne santé et heureuse, c’est bien le principal !
Mais le plus dur, c’est d’arriver à se contenir, à ne pas hurler aussi, moi qui est tant de mal depuis toujours à être calme, c’est un combat au quotidien pour moi.
Il me faut une énergie énorme pour me canaliser, pour rester zen…
C’est épuisant, la concentration qu’il faut pour ne pas être soi-même et déraper vers mon stress naturel.
Car ma pauvre poupette ressent toutes mes émotions, et je suis sûre que les 7 mois avec elle n’ont pas arrangé son hypersensibilité.
Avec le recul, j’aurais dû la laisser plus tôt à la crèche, mais je n’arrivait pas à la laisser.
Dommage, car un environnement plus neutre et plus calme aurait été plus bénéfique pour elle qu’une mère dépassée et un couple au bord de l’implosion….
Bilan des courses, il vaut mieux laisser son bout de choux à des professionnels t souffler plustôt que de tout vouloir faire parfaitement :-)
En tout cas, je vous remercie d’avoir posté votre propre expérience, ça me fait tellement de bien de lire un récit similaire au mien, on se sent moins seul :-)
J’espère juste qu’avec l’âge, ça se tassera, et qu’on ne va pas découvrir un diagnostic différent qu’un BABI.
Comment va Noah ? Est-ce que l’hypersensibilité se gomme un peu avec la croissance et l’acquisition de la parole ?
Et vous, est-ce plus simple maintenant ?
Merci encore pour votre précieux témoignage !!
Bonjour Agathe, merci d’avoir partagé ton vécu.
Je comprends ce que tu as traversé et ne culpabilise pas, moi aussi je suis passée par des phases où je ne me reconnaissais pas. Le quotidien difficile avec un bébé hypersensible et nerveux me rendait folle.
Noah souffre aussi d’eczéma, de dermatite atomique depuis bébé et il a des poussées par phase et aussi quand il est contrarié.
Je pense, dans le cas de Noah, que son intolérance aux protéines de lait de vache n’a pas arrangé les choses. Et avec le recul, je pense que depuis bébé son eczéma le démangeait et le rendait irritable puisqu’il ne pouvait pas se gratter.
Sur les conseils de ma mère, je l’ai aussi purgé car elle m’a dit qu’il pouvait avoir des vers.
Ces bébés hypersensibles, ces BABI supportent mal les contraintes et réagissent au quart de tour.
C’est difficile de s’adapter car un rien peut déclencher des crises. Et elles sont très souvent difficilement consolables….
Et en tant que maman, c’est difficile de supporter ces crises tout en gardant son calme. La fatigue, le stress accumulés n’aident pas à rester zen.
Mais on est humain et pas toujours parfait, il arrive qu’on pète les plombs aussi. Je suis aussi nerveuse, hypersensible et la patience n’est pas une de mes qualités mais j’ai dû la développer avec mon fils ;)
Mais c’est épuisant car un enfant BABI demande encore plus d’énergie et c’est fatigant.
Comme toi, je me dis que j’aurais dû le laisser avant chez la nounou car je me suis épuisée les 7 premiers mois où je l’ai gardé.
Et il a certainement ressenti mon stress aussi, c’est un cercle vicieux et il est difficile de s’en sortir.
Mais à ce moment-là, je me disais que c’était à moi de m’en occuper, qu’il avait besoin de sa mère avant tout, surtout qu’il était sensible. J’avais peur qu’il le vive comme un abandon…
Noah est toujours sensible mais les crises ont commencé à s’atténuer quand il a commencé à bien parler il y a quelques mois. Il est moins frustré puisqu’il peut s’exprimer maintenant et on évite sûrement beaucoup de crises grâce à la parole. Et heureusement cela devient plus simple mais il restera un enfant sensible et débordant d’énergie.
Il devient de plus en plus affectueux, jusqu’à 18 mois, il n’aimait pas les câlins, être pris dans les bras,… maintenant il demande des câlins, il est toujours aussi malin et nous fait rire. On apprécie le quotidien ;)
Qu’ont-ils dit au bilan sensori-moteur pour Héloïse ? t’ont-ils conseillé quelque chose ?
Merci encore d’avoir partagé ton témoignage.
Bonjour. Je me retrouve dans votre témoignage avec mon bébé BABI. Je l’adore.il à 3 mois mais je suis si crevée
Bonjour.Vos commentaires à toutes me touchent beaucoup.C’est vrai que la parentalité expose à de nombreux questionnements et sacrées difficultés et cela quelque soit le tempérament de nos enfants.
Mon fils à 13 mois et c’est un vrai déménageur hypertonique, très physique toujours en mouvement curieux de tout,trés sociable mais ne tient pas en place et dit NON avec sa tête depuis ses 11 mois à tout ce que je tente de lui imposer( du style: tu vas prendre le bain?tu vas manger?) et pique des coléres terribles, tape des pieds et se roule par terre.A la maternité la pédiatre nous à tout de suite dit qu’il avait un tonus hors-norme et que c’était signe d’une grande force vitale, puis après nous avons eu la chance d’être entourés de pro de la santé intelligents (sage femme, médecin généraliste, …) qui ont tout de suite su voir et nous montrer ces caractéristiques qui sont en fait extrêmement positives malgré l’épuisement qu’ elles engendrent pour nous ! (Et pourtant je me pensais costaud car pompier, sportive, nerfs solides!!! mdrrr!!!!) Récemment le pédiatre nous à dit que notre petit lardon avait un développement psycho moteur d’un enfant de minimum 18 mois, tant mieux mais en même temps moi je comprend aussi qu’ en ce qui concerne ses besoins affectifs et bien c’est un petit garçon hypersensible de 13 mois qui à besoin d’être câliné et rassuré tout le temps (tout le temps dans mes bras).
Je pense qu’il est très important d’être soutenu par des pro de la petite enfance compétents et bienveillants qui pourront vous aider à comprendre certains comportements et il me semble aussi qu’il faut se méfier un peu des étiquettes du genre BABI ou haut potentiel etc… Je pense que c’est étiquettes enferment les enfants et les parents … Chaque enfant est différent et à nous parents d’apprendre à se faire confiance, je pense qu’être parent c’est super dur, ça s’apprend avec le temps, avec des erreurs et des réussites. Personnellement j’ai l’impression de grandir en même temps que mon enfant!Bon au passage je morfle pas mal et je doute beaucoup… Et puis pour la fatigue et bien je n’ai trouvé aucune solution alors je me fais une raison et je me dis que lorsqu’il sera un peu plus autonome les choses seront un peu différentes…(illusions? ).
Bon courage à toutes et à tous et faites vous confiance ;)
Bonjour Barbara, tu as eu de la chance d’être bien entourée à la maternité et après par des professionnels de la santé, ce qui n’a pas été mon cas du tout… Au contraire, on m’a enfoncée dans ma détresse en me disant que c’était de ma faute si mon fils était comme ça… Une pédopsy que je ne suis jamais retournée voir…
La description de ton fils me fait bien sûr penser à Noah, il a une sacré force et tonus musculaire depuis bébé, et j’ai vite vu qu’il était en avance sur son âge niveau psychomotricité !
Bon courage, ton fils va grandir, ce sera plus facile mais il restera certainement plein de vitalité comme le mien ;)
J’ai l’impression que tu raconte mon histoire quand je lis ton récit.
Mon fils qui a 3 ans et demi maintenant était exactement comme le tien et je me disais aussi qu’il n’y aurait jamais d’autres enfants dans ma vie puis finalement je viens d’accoucher d’une petite puce il y aura 1 mois demain et cela n’à rien de comparable.
Après je trouve toujours les debuts longs car je penses ne pas être une grande fan des bébés même si je trouve ça mignon je préfère la période quans ils commencent à manger, se tenir assis.
Pour en revenir à mon fils, malgré son âge il a toujours se côté très actif, il ne sait pas rester à jouer plus de 10-15 min , à besoin constamment de savoir ce que l’ont fait , où on est dans la maison.
Les 4 premiers mois avec lui ont été très difficile, tous les jours je me disais et si je pouvais tomber dans le coma et me réveiller quand il sera plus grand car je culpabilisé de ne pas réussir à être une bonne maman, j’avais même peur de rester toute seule avec lui et m’arranger pour aller à droite à gauche, manger chez mes parents bref tous pour ne pas rester enfermé avec lui.
J’ai d’ailleurs refumé tellement il me stressait et car c’était les seuls moments où je pouvais le laisser pleurer 5 min .
Tu dois te dire ils sont maso d’avoir fait un deuxième enfant mais son exigence et ses besoins nous ont conforté dans le choix de ne pas le laisser enfant unique.
Mais ça y est pour toi la première année est passée tu vas vers des jours meilleurs.
Merci pour ton message, Solenn. Je me reconnais dans ce que tu écris aussi ! Ne pas supporter de rester avec son bébé les premiers mois tellement que le quotidien était dur, vouloir fuir, culpabiliser, être stressée, et ne pas pouvoir fumer une cigarette sans l’entendre hurler…
Félicitations pour ta fille ! Tant mieux pour vous si elle est calme ;) Vous avez été courageux.
Je sais que dans une famille on a des enfants différents, mais c’est un peu le jackpot, je ne voudrais pas avoir un deuxième BABI, je ne m’en remettrai pas… J’ai lu qu’il y a beaucoup de mamans qui ont plusieurs BABI.
Pour ma part, je crois que je suis vaccinée et traumatisée par les deux premières années qui ont été cauchemardesques. Je ne pense pas qu’un jour, l’envie d’un deuxième enfant se présente même si au fond j’aurais aimé que Noah ait un petit frère ou une petite soeur…
Cela va mieux depuis un mois, Noah a grandi et fait bien moins de colères mais il est toujours très vif ;)
Bon courage pour la suite.
Effectivement je penses que je n’aurais pas non plus était capable d’avoir un deuxième BABI. J’ai lu plus haut une maman dont la puce faisait des colères et se grattait, mon fils faisait exactement la même chose, j’ai mis longtemps à comprendre que ses griffures étaient liees à ses colères.
Une choses qui a amélioré notre quotidien malgré le fait que ça ne soit pas recommandé c’est le trotteur.
Il est allé dedans à 3 mois et demi car il voulait toujours être debout sur nous et ça a déjà pas mal changé son comportement. Il n’était toujours pas un grand dormeur mais ça devait le fatiguer un peu et l’aider à dormir un peu plus.
Mais je te comprends pour le deuxième car pour nous ça n’a pas été aussi long , c’était vraiment la première année et plus particulièrement les 6-7 premiers mois.
Bonjour chère consoeur maman,
Tout d ‘abord, j’aimerais te féliciter pour ce superbe article. Exprimer le bonheur mais ausi les difficultés de cette première année avec BB a du te demandé beaucoup de courage!
Maman de 30 ans d’un petit bout de 19 mois dont je suis gaga, je confirme que la première année avec bébé fut également un tourbillon et la période la plus difficile de toute ma vie!
Franchement ton récit m’a fait un bien fou, me déculpabilise et me fait me sentir moi seule. Je me suis complètement reconnue dans ton expérience : grossesse physiquement et émotionnellement très mal vécue, accouchement traumatisant et 1ère année avec un bébé très exigeant à me sentir comme un soldat qui perdait une guerre ;-)
Avec mon chéri, nous étions très fusionnels, profitant intensement de chaque moment ensemble. Nous nous aimions si forts que l’idée d’un enfant ensemble s’est imposée d’elle même. Nous avons essayés et cela à fonctionné dès la première fois.
Comme toi, les bébés m’étaient inconnus et pour être honnête m’indifféraient jusqu’à être enceinte. Puis lorsque tes amies commencent à procréer et que tu assistes à leur bonheur, tu te dis que tout de même ça à l’air positivement incroyable de vivre tout cela.
Certes, j’imaginais qu’il y aurait des difficultés mais globalement personne ne te met en garde sur le fait que tous tes plaisirs passés vont se réduire au minimum! Boire un verre entre amis, aller faire du sport, du shopping, un restaurant en amoureux, aller faire pipi quand tu en a envie et DORMIR, deviennent un luxe incroyable. Il me semble qu’en effet, il y a une sorte de TABOU sur ce à quoi tu vas renoncer en devenant maman. Pour ma part, j’aurais aimé en être informée avant. Je l’ai vécu comme si on m’avait survendu le bonheur de la maternité en oubliant te t’informer de ce qui va avec.
Par la suite, lorsque je parlais des difficultés (grossesse, comportement de bébé…) à mes amies elles-même maman, à ma famille, j’ai ressentis une grosse pression voir du jugement. Si nous avions le malheur de nous octroyer un week-end sans bébé (une fois tous les 6 mois) que nous laissions à ma maman, histoire de ne pas divorcer, nous avions droit à des réflexions du style « mais vous partez sans votre bébé »?
Bref, je me suis sentie très seule, je me demandais si j’étais normale, si j’étais vraiment faite pour être mère, pourquoi mon fils ne voulais pas se faire dorloter et s’endormir gentiment dans mes bras comme les enfants que je voyais autour de moi.
Il était comme tu décris le tient, jusqu’à ce qu’il puisse marcher puis maintenant parler un peu. Très vif, très en avance sur la motricité mais des crises à répétition et très impatient, frustré pour tout et rien.
Alors même qu’être mère à plein temps est le travail le plus éprouvant qu’un être humain puisse connaître dans sa vie (responsabilité et pression maximale, être un exemple permanent, pas de pause, de weekend, de vacances…) il est celui qui est également le plus mal reconnu! Certes, les sourires et l’amour valent tous les salaires du monde mais là ou les salariés se serrent habituellement les coudes, il n’en va apparemment pas de même entre parents qui mesurent le caractère et les progrès de leur enfants. En filigrane, on peut lire : tu vois moi mon enfant fait ses nuits tôt, est calme = moi je suis un bon parent et pas toi! Bref, la course à l’échalote avec solidarité 0 !
Mon mari fait environ 65 heures / semaines. Un jour il a gardé seul notre petit durant 2 jours. Il m’a confié qu’il était plus fatigué qu’après une semaine de boulot!
Aujourd’hui, mon fils est toujours un enfant plein de vie mais il est devenu très calin, rieur et beaucoup plus patient, franchement nous passons des moments extraordinaires. Je l’aime de tout mon coeur mais comme toi repasser par tout cela avec un petit frère ou une petite soeur me semble inenvisageable.
Merci, merci mille fois pour ton témoignagne, je sais maintenant que je ne suis plus seule.
Belle continuation et plein de bonheur avec on petit bout ;-)
Merci beaucoup pour ce témoignage !!!! Je me sent beaucoup moins seul, ça rassure énormément de savoir que l’on est pas la seul dans une telle situation ! Et que je ne suis pas une mère indigne ;)
Ma fille a maintenant 1 an et ça va beaucoup mieux depuis qu’elle marche, mais elle reste très autoritaire, très énergique, et avec BEAUCOUP de caractère. Meme si elle est aussi très souriante et câline !
Merci encore, cela fais énormément de bien de vous lire !
Bonjour,
vos témoignages reflètent ce que je vis au quotidien depuis ma grossesse, ultra désirée. J’ai 31 ans, ma puce Charlie, a 11 mois. je la trouve formidable! en effet, j’ai donné beaucoup de ma personne durant cette dernière année, je suis fière mais épuisée! ma belle famille ne comprenait pas l’allaitement à la demande et les tétées « câlin » avec ma fille. Avec mon conjoint nous sommes très à l’écoute de bébé depuis sa naissance. Elle est très joyeuse, curieuse, très tonique et câline. je me suis souvent sentie très seule et incomprise au sein de mon entourage. Ma belle soeur (ayant un bébé du même âge) m’a même dit que tous les bébés se ressemblaient les premiers mois, et que je devais être plus ferme! j’étais exaspérée! j’ai compris après quelques mois que nous avions un BABI.
Ayons confiance en nous!
Bonjour chère maman
Maman depuis 2 mois 1/2 d un p’tit gars,je ne peux que me reconnaître dans ton témoignage….
Grossesse stressante car risque de trisomie vu mon âge 36, amniocentèse, douleurs ligamentaires, contractions et j’en passe…Bref accouchement difficile, arrivé avant terme, péri qui n’a pas marché,forceps ….Bébé de petit poids,pas au top,on est resté 10jours à la maternité ..
J’avais hâte de rentrer mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ce petit être qui pleure beaucoup, se tortille tt le temps,ne dort pas…On m’avait vendu la maternité comme superbe, épanouissante…Or c’est tout l’inverse ,je crois détester ces premiers mois qui me bouleverse,me déprime au plus haut point ….Il souffre,reflux coliques…Aucun traitement ne marche et puis il y a le fameux dicton « tu es stressée, bébé aussi,c’est une éponge »…OK je veux bien mais en attendant il souffre,ne dort pas où peu….Je ne suis pas folle juste en dépression post-partum car je perds pieds, ne comprends pas ce qui nous arrive…alors quand je vois plein d’amies épanouies nouvellement maman avec leurs bébés parfaits,j’ai envie d hurler car ça ça me consume..Je rumine,les jalouse…Pourquoi j’ai mérité cela alors que je l’ai tellement voulu ce bébé ,qui me repousse dans mes limites.. je l’aime mais il faut le dire car c’est tabou et je pense que beaucoup de mamans le vivent : c’est dur,très très dur … L’arrivée de cet enfant tant désiré est un raz de marée un tsunami,un ascenseur émotionnel auquel on ne s’attend pas…Car nous ne sommes pas préparées à vivre un tel choc… Comment faisaient elles avant???
Tout cela pour dire que ça fait du bien de savoir que l’on n’est pas seule dans ce tourment…La seule chose qui peut me rassurer ,c’est que le temps passe et que j’ai juste envie de sauter les périodes ,qu’ il marche et d’oublier…La maternité comme cela,non merci…Trop épuisant et éprouvant…Je vous soutiens, j’attends aussi que mon entourage me soutienne dans ce tunnel qui me paraît sans fin…Alors il nous faut du courage…
Comme ton message me parle, j’aurais pu l’écrire moi-même ! Ce qui est très dur à gérer, en plus d’un bébé qui souffre et qui hurle, c’est la fatigue, le post-accouchement, la détresse, le stress, la culpabilité, la désillusion, l’incompréhension, la déception, le manque d’accompagnement, la solitude,… Forcément le baby-blues se transforme en dépression avec tous ces éléments réunis… C’est très dur de sortir la tête de l’eau surtout quand on n’est pas soutenue… je vous souhaite beaucoup de courage, n’hésitez pas à demander de l’aide autour de vous, professionnels, amis, famille,…
J’ai vécu la même chose et je suis tombée enceinte de ma fille quand mon fils avait seulement 13 mois, j’ai compris ce qu’était un bébé normal avec ma fille avec elle la parentalité est une croisière c’est dire … Par contre avec mon fils les choses dégénèrent il a actuellement 32 mois et je ne sais plus trop quoi faire il refuse tout autorité venant de notre part ses parents ou ses grands-parents mais avec moi c’est le summum, par contre avec la crèche ou l’école il est le petit garçon idéal… je commence à ne plus l’aimer et lui préférer ma fille alors que jusque là c’était le contraire . Je n’ai plus envie de passer du temps avec lui, je lui en veut comme on en veut à un adulte un égal à soi, il me tape je lui rends et c’est l’escalade je ne l’ai jamais tapé avant ses 2 ans et demis mais là c’est le seul recours que j’ai… j’ai pourtant pour répondre à ses hurlements je ne laissais jamais pleurer, je répondais à toutes ses demandes et quand j’ai voulu commencer l’autorité ça a bloqué, venant de moi il la refuse simplement, il se roule par terre il tape il hurle, il fait ça partout tout le temps et j’ai même peur de lui et de ses réactions, je pleure régulièrement j’ai l’impression d’être une femme/ une mère battue. Mon mari étant peu présent et étant mère au foyer loin de ma famille et avec peu d’amies n’ayant pas de BABI je suis désemparée, je ne sais pas si je vais pouvoir continuer comme ça longtemps, la maternité n’est pas un plaisir avec mon fils, c’est une corvée
Bonjour Magali, avez-vous pensé à aller voir un pédopsychiatre pour en parler ? Moi cela ne m’avait pas trop aidée car je n’avais pas trouvé une oreille attentive mais je veux croire qu’il existe des professionnels à l’écoute et compétents…
Ne lâchez pas, ne vous découragez pas, je sais que c’est dur, mais il vous teste et il faut que vous soyez forte sinon il va prendre le dessus, il doit comprendre que ce n’est pas lui qui décide et que ses colères ne vous affecte pas. J’avais lu que les enfants en testant leurs parents, veulent s’assurer qu’ils sont forts en ne changeant pas de cap, ils se sentent en sécurité… Il doit être en pleine crise d’opposition, je peux vous conseiller ce livre J’ai tout essayé d’Isabelle Filliozat, qui vous donnera quelques pistes.
Peut-être devriez-vous avoir une discussion sérieuse avec lui et votre mari, en lui expliquant ce qu’il peut faire et ne pas faire, les règles,… Votre mari doit vous soutenir même si il n’est pas trop présent. Avez-vous la possibilité de mettre votre fils à la halte-garderie ou à la crèche quelques jours par semaine pour que vous puissiez souffler ?
Je vous souhaite plein de courage pour traverser cette période pas vraiment facile à vivre… et de trouver des solutions pour sortir de ce cercle vicieux qui peut vraiment empoisonner le quotidien et la relation parent-enfant.
Chère Johanna,
De l’eau a dû passer sous les ponts depuis votre post.
Comment a évolué votre petit Noah? Je vous le demande car évidemment, votre expérience m’est familière…et je la vis actuellement avec ma fille agée de presque 13 mois et j’ai l’espoir de lire que tout est bien qui fini bien et que votre Noah s’est finalement apaisé.
A la naissance, ma fille a montré très tôt des signes physiques d’anxiété: elle se triturait les doigts et les mains en permanence comme pour rester en mouvement constant. Je pense aussi qu’il doit y avoir quelque chose de l’ordre de la mutilation (c’est un gros mot mais c’est ce que je ressens). Elle n’a pas perdu cette habitude en grandissant, au contraire, avec sa force, ses petits ongles fins, elle se fait régulièrement saigner. Le change, l’habillement déclenchent des crises systématiques. Je me sens devoir la stimuler en permanence, la changer de cadre, d’environnement, de jeux, etc. A presque 13 mois, je la sens plus tyrannique que jamais. Elle a toujours été gardée par ses grands parents (maternels et paternels, en alternance, un mois sur deux) et lorsqu’arrive le tour de ma mère de la garder, ma fille me fait vivre un calvaire émotionnel en me rejetant et en affichant clairement une préférence pour ma mère. Depuis peu, ma fille me montre des signes d’opposition physique (elle me tape ou m’agrippe les mains en plantant ses petits ongles dans ma peau et me en regardant droit dans les yeux). C’est dur dans ce contexte d’assoir mon autorité car chaque action en ce sens lui donne l’occasion de se rapprocher de ma mère et me m’exclure.
Je me culpabilise car j’ai le sentiment profond que ma dépression post partum est à l’origine de cette hyperactivité. C’est un sentiment qui n’est partagé par aucune personne de mon entourage, que ce soit mon mari ou même ma psychanalyste…Tout le monde semble penser que je fais tout, tout bien. Et pourtant…ce n’est pas ce que je ressens.
J’envie, tout comme vous, les autre bébés qui m’entourent, et qui paraissent si calmes et sages. Je regarde leurs mains, leur corps, tout me parait serein. Ils restent où ils sont déposés, jouent avec ce qu’on leur donnent, ils sont heureux ici et maintenant. Ma fille, au contraire, devance le temps, insatisfaite, elle est en recherche, en quête d’autre chose…
J’ajoute quand même que c’est une enfant très joyeuse mais ces joies sont aussi fréquentes et intenses que ces colères, ses pleurs, ses peurs, ses déceptions et ses angoisses.
J’ai peur qu’elle « m’échappe », qu’elle devienne une personne que je n’ai pas envie de voir devenir, toute puissante et finalement, angoissée et malheureuse.
Bonjour Aurélie, je comprends votre angoisse face au comportement et aux réactions de votre fille.
Mon fils va avoir 3 ans et demi, il s’est calmé depuis qu’il parle bien, car je pense qu’il est moins frustré mais on n’est toujours pas à l’abri de ses crises et réactions parfois démesurées. J’essaie de ne plus culpabiliser mais je me pose toujours autant de questions sur son comportement… en attendant l’école pour voir comment il va se comporter et évoluer.
Essayez de ne pas culpabiliser et angoisser car elle doit le ressentir, essayez de lui parler et de lui expliquer vos émotions peut-être pour la rassurer. Et lui faire accepter ses émotions aussi, je crois que c’est sûr ça que je dois travailler avec mon fils, mais la patience est tellement mise à rude épreuve avec des enfants sensibles que ce n’est vraiment pas facile… Si vraiment, vous êtes au bout du rouleau, n’hésitez pas à aller consulter un pédopsy, un médecin homéopathe,… Je vous souhaite bon courage et le meilleur à venir.
Bonjour,
Votre message, même s’il n’est plus d’actualité m’a bcp touché. Mon petit Nolan a mtnt 7 mois et demi et le quotidien avec lui est toujours très difficile.
Dès la 1ère nuit à la maternité, j’ai senti qu’il y avait quelque chose de différent, qu’il n’était pas comme les autres bébés de notre entourage, les 3 nuits à la maternité il n’a presque pas dormi (ou par coup de 30mins) et piquait des crises la nuit après avoir mangé, été changé, porté, baladé… Je crois que la première semaine je n’ai dû dormir qu’1 ou 2h par nuit et après le 1er mois j’étais au bout du rouleau, heureusement que mon mari m’aidait beaucoup et que j’ai pu avoir un peu d’aide de ma mère. Au cours de son 2ème mois nous étions constamment chez le pédiatre, il dormait très peu, hurlait beaucoup et quand il s’endormait la nuit il se réveillait toutes les 1 à 2h. Après avoir vu 2 pédiatres, traité un reflux et une pullulation microbienne intestinale, changé de lait pour un lait sans plv, fait plusieurs séances d’ostéopathie, vu 4 psychologues « parce que vous êtes stressée madame et il le ressent », la situation (et surtout son sommeil) ne s’est guère amélioré après 7 mois (alors que toute la sphère médicale me disait « ça passera madame à 1/3/6 mois). Il peut du jour au lendemain faire 1 vraie nuit (pas de réveil de 21h à 6h) à une nuit avec 3/6/8 réveils, il peut s’endormir très rapidement mais se réveiller au bout d’1/2h. Les nuits sont toujours autant imprévisibles. Avant il suffisait de lui remettre sa tétine, maintenant il faut le balader, le bercer pendant plusieurs dizaines de minutes. Heureusement j’ai retravaillé après mon congé maternité et quand on me demande « mais c’était pas trop dur de le laisser », je me retiens de répondre qu’une journée avec mon petit chéri est bien plus fatigante qu’une journée de boulot, ils ne comprendraient pas.
Avec mon mari à force d’entendre des « alors c’est le bordel ? c’est magique hein gniagniangnain » on se demande si c’est nous qui sommes chochottes, qu’on ne sait pas profiter de lui correctement ou si c’est notre petit amour qui est plus « difficile » que les autres (mais les récits des nuits des bébés de notre entourage nous donne quand m un bon indice…). On cherche ce qu’on a bien pu rater, quelles erreurs on a bien pu commettre, mais les semaines mois passent sans véritable changement. Mon mari qui ne voulait pas d’enfant unique, ne veut pas de 2ème enfant et moi j’en viens à me demander si on a eu raison de faire ce bébé.
On espère qu’un jour tout ça sera derrière nous et qu’on aura le droit aussi un jour au bonheur.
Comme je vous comprends, quand on se rend compte que rien ne tourne rond, on se demande forcément pourquoi et on cherche des réponses, des solutions. Malheureusement on ne les trouve pas toujours… J’espère que votre enfant s’apaisera. Je crois que le plus dur c’est d’accepter et de faire le deuil d’une maternité « normale », d’un enfant « normal », et l’incompréhension de l’entourage et des professionnels de santé est assez pesante aussi… Parce-que quand on ne vit pas la situation, on ne peut pas comprendre. Je vous souhaite force et courage et plein de bonheur. Avez-vous tenté l’homéopathie ?
Votre dernier commentaire me rassure. J’ai moi- même vécu cette situation, période durant laquelle on pense même que si l’on partait note bébé serait finalement plus heureux avec une autre mère. Le diagnostique d’enfant BABI ou précoce n’ à jamais été évoqué. Je ne sais pas si c’est ça ou mon quotidien avec mes TOCs multipliés par 100 000 avec l »arrivée de Kilomètre qui m’ont rendu la première année insupportable.
Aujourd’hui à 19 mois elle tape, les objets ou les personnes à la moindre contrariété, mène un simple non ne touche pas à ça déclenché une crise.
Ele est frustrée en permanence, ne sait pas s’occuper seule, Et j’espère que le language débloquera la situation.
Bon courage à vous, malgré ces moments il y à tellement de joie, il serait trop dommage de s’en priver .
19 mois, c’est le début de la crise d’opposition et le NON dans toute sa splendeur… je vous souhaite beaucoup de force et de courage, faites-la garder de temps à autre pour souffler le temps d’une soirée ou d’un week-end. Et essayez de lui expliquer les choses en gardant votre calme, je sais plus facile à dire qu’à faire :)
Oh mon dieu …
Je suis tombée sur votre histoire et autant vous dire que j ai eu l impression de me voir …
Mon p’tit homme est né le 6 mai 2017 et bientôt on va fêter ces 2 mois.
Mais pour être honnête deux mois épuisant, et pas personnellement épanouissant, je me dis même que si on m avait prévenu avant je ne pense pas que je serais maman.
Il est exactement comme Noah cela me rassure de me dire que je ne suis pas seule mais en même temps me fait peur car c est pas fini
La seule différence c est que je l allaite exclusivement.
RGO, coliques, hyper actif, refus de dormir en journée (le soir il est plutôt cool), seule l échappé de portage et être dehors le calme, ne peut rester seul sans hurler …
Je l aime mais même l ostéopathe hier à detecter de la « colère » en lui mais comment c est possible ?? J essaye de faire au mieux tout les jours mais parfois je me sens dans un cul de sac, seule, et comme ci ma vie allait être toujours comme ça.
« Il fait des caprices » « ça va passer » « c est ta faute » « ta pas le choix faut être patiente »
Voilà les phrases qui me rendent folle…
Bref y a des jours avec et d autres sans mais c est dure de n avoir que 10 min max pour soi, et oui « j ai une sale gueule, je ne suis pas coiffee, habillee, etc … »
Merci en tout cas de votre franchise ça fait du bien ! J espère que tout vas mieux maintenant pour vous.
Bonjour les mamans.
Je lis votre article et les commentaires et je comprends ces sentiments d impuissance, de culpabilite, ce sentiment de ne pas savoir être mère.
Mon bébé a 8 mois et n’est pas facile.. c’est mon 1er, je n imaginais pas la maternité si compliqué (bebe hypertonique, toujours en mouvement même a bras,pleurs tellement fréquents depuis la naissance que je n arrive toujours pas a identifier les causes des pleurs… )
On s accroche et on se demande comment ferait les autres à notre place.. comment faire mieux ..
Le temps est passé depuis vos commentaires pouvez vous nous dire comment vous avez évolué ? Comment vont vos enfants et comment vous avez appris de cette maternité? Merci
Mon commentaire est peut-être un peu tard, mais je viens de découvrir votre blog maman, à la fois un blog bébé, et j’adore surtout les partages des expériences vécus, c’est touchant. Cet article me rappelle aussi mes difficultés avec mon premier enfant.
Je dois avouer que j’ai subit des problèmes plus pires que les vôtres, mais tout ce qui compte c’est qu’on en est bien sorti. Le plus dur c’est quand le bébé est hospitalisé, on ne sait plus quoi faire.
Toutefois, je crois que votre bébé a déjà 3 ans, les grosses ennuies sont passés. Merci de votre partage
Je reviens écrire un post pour soutenir et encourager toutes les mamans qui connaissent les difficultés de la maternité,trop enjolivée à mon goût….j avais moi aussi vécu en début d’année le fameux tunnel,où l’on se sent prisonnière,de son bébé très exigeant, et fragile …le plus dur est de se dire que oui on est une bonne mère,que nous seules savons ce qui est bien pour nos bébés,et de ne pas culpabiliser…je le fais tout les jours,je me demande ce que j’ai pu louper,rater…ou tout simplement me dire que je ne suis pas la maman que je voulais être ou devrais être..jai mes qualités,mes gros défaut s..’alors les ai je transmis à mon fils,cet être si petit et imprévisible,?est ce ma faute s’il est un BABI?? nosébés nous retranchent dans nos limites,c’est une véritable lutte au quotidien quant on a face à soi un bout de chou que l on ne connait pas et qui paraît très difficile, inconsolable.. aujourd’hui ça va un peu mieux,mon fils a 11 mois mais ce n’est pas rose au quotidien et nous sommes régulièrement critiqués….par les nounous,les mères de bébés parfaits…or je crois qu il faut voir au-delà de leur sacré caractère à nos petits bouts…OK ils sont exigeants, ultrasensible s,colériques…mais ils ne sont pas voués à le rester…va j’en suis intimement convaincue. j ai moi même collé une étiquette à mon babychou,je le qualifiait de difficile, aujourd’hui je dis qu il m use ,qu’il est épuisant …mais je l’aime et ferais tout mon possible pour qu il évolue sainement et sereinement…car heureusement nos bebes évoluent…la preuve étant qu on ne se souvient pas beaucoup de nos 3 premières années…j’ai connu des bébés et enfants dits « difficiles » et des années plus tard,ce sont des perles…alors ça me rassure,ça doit nous rassurer pour l avenir…essayons de ne pas trop les mettre dans des cases,ils sont là,avec leur caractère,alors il faut faire avec et surtout se faire aider…le soutien est le plus important…alors oui je pense,je crois qu on verra la lumière au bout du tunnel un jour…celles qui ne l ont pas vécu ,ne peuvent comprendre …alors courage,le temps passent,les choses evoluent,…
Re bonsoir Johanna,
Je t’ai laissé un commentaire tout à l’heure sur un autre article et depuis je parcours ton blog que je suis depuis environ 2 ans je pense, pour retrouver les 1ers articles que je n’avais pas lus. Car j’avais compris que les débuts avec Noah avaient été difficiles. Et ton témoignage fait écho avec les épisodes noirs que je peux traverser comme en ce moment. Même 3 ans après la naissance de mon fils. Même s’il n’était pas un BABI. On ne peut pas parler de dépression post-partum bien-sûr dans mon cas mais peut-être de burn-out maternel? Je ne sais pas… En tout cas, je trouve dur par exemple d’être en « vacances » et de passer une partie de mes journées à pleurer. Je suis hypersensible aussi, c’est un fait mais quand même… Là je déborde. De fatigue, de stress (mon cuir chevelu me le fait savoir). Et pourtant, j’aime par dessus tout mon fils, il sait me faire fondre d’Amour… et en larmes également.
Mon conjoint m’a dit ce soir que je devrais consulter. J’ai vu 2 fois une homéopathe ces derniers mois. Sans doute pas suffisant. Je devrais peut-être essayer l’acuponcture comme toi pour dégager tout ça, m’aider à gérer mes émotions…
En tout cas, ça fait presque du bien de toutes vous lire, on se sent moins seule…
Hello Sandra, je viens de répondre à ton commentaire dans l’autre article et au vu de ce que tu me dis, je me répète mais à mon humble avis, tu as besoin de temps pour toi, de te ressourcer. Alors laisse ton petit pour quelques jours, pars seule ou en couple, repose-toi, souffle, va faire un massage, une séance d’osthéopathie, d’acunpuncture, de magnétisme et/ ou de reiki, pars en balade dans la nature. Tu as certainement accumulé un trop plein de stress, il est possible que tu fasses un burn out parental, j’en ai fait un voire plusieurs depuis que mon fils est né. Si tu ressens le besoin d’aller parler à un psy, de tout ça et de ce que tu as vécu cet été, ne t’en prive pas.
Courage et plein de bonnes ondes pour la suite.
Votre texte, j’aurais pu l’écrire tant il reflète les différents états d’esprit par lesquels je suis passée/passe encore. Merci d’oser avouer à quel point la maternité peut être compliquée et nous changer complètement pour ne pas dire nous détruire parfois. Maman d’un petit garçon de 14 mois (BABI sans le moindre doute), je m’interroge sur l’évolution de votre petit Noah. J’espère que vous jetez encore un œil à votre blog et que vous pourrez prendre quelques minutes pour me répondre.
Bien cordialement,
Fanny
Je me suis trouvée anormale de ressentir tout cela car je ne connais personne autour de moi qui a un BABI, donc forcément pas beaucoup de compréhension et de soutien de la part de l’entourage. J’aimerais rencontrer des mamans qui ont vécu et qui vivent la même chose que moi, je pense que cela doit être déculpabilisant et enrichissant de pouvoir raconter librement et d’écouter d’autres mamans dans le même cas.
Ce qui nous culpabilise, c’est de ressentir la maternité ainsi, alors que la société nous montre que le côté rose bonbon… C’est très difficile d’être maman, mais ça l’est encore plus quand on est maman d’un BABI. Noah a maintenant 4 ans et enfin les crises ne sont plus quotidiennes et il apprend peu à gérer ses émotions, mais il est toujours énergique, a des difficultés d’endormissement, reste sensible et très têtu, il est très curieux et demandeur, cela demande une grande énergie. J’essaie de répondre à ses demandes mais de mettre des limites quand il m’épuise trop, j’essaie de faire du mieux que je peux pour l’accompagner mais peut-être faudra t’il que je demande de l’aide, je pense que c’est un enfant précoce.
Merci de partager ton expérience qui me rappelle ce que je vis depuis 8 mois…
Je découvre ce terme BABI que maintenant depuis des mois de recherche à essayer de comprendre mon bébé ´´ différent ´´ des autres..après homéopathe ostéopathe pédiatre et. Etc etc
Me disant ’’chaque mois que le mois prochain il sera comme tout les bébés calme et sereins..que c va passer…
Moi j’ai fait l’inverse de toi de peur de ne plus vouloir d’autre enfant après justement nous avons décider de recommencer rapidement et j’attend le 2ème ..si je ne le faisait pas tout de suite je crois que jamais je n’aurais pu vouloir ensuite retomber la dedans de peur de vivre la même chose.
Bon courage avec ton aîné et avec le deuxième qui arrive. Tu me diras si ton deuxième est plus facile. ;)
Notre deuxième Loulou est arrivé il y a deux mois et, bien que nous l’ayons désiré plus que tout, je vis l’enfer de la dépression post-partum. « On ne naît pas mère, on le devient », c’est tellement vrai.
J’affronte chaque journée en me disant qu’au bout du tunnel il y a la lumiere…
C’est rassurant de se dire que d’autres ont vécu la même chose. Même si notre histoire est différente, je me sens un peu moins seule.
Bonjour Lucie, n’hésitez pas à aller voir un psy pour en parler, chose que je n’ai pas fait et que je regrette aujourd’hui… On n’imagine pas à quel point cela va être difficile de devenir maman, et puis chaque bébé est unique, plus ou moins facile… Je vous souhaite le meilleur à venir.
Bonjour,
Je parviens enfin à vous écrire un petit mot ( les deux obstacles qui m’en empêchaient jusqu’à présent sont: ma fille qui ne me laisse absolument jamais de répit, et les émotions qui sont encore fragiles par rapport à toute cette année ‘et plus’ que je viens de vivre; que nous venons de vivre, ma fille et moi)
Ce que je souhaite avant tout vous écrire, vous dire (comme à l’ensemble des mamans qui ont écrit aux sujets des Babis et de leurs difficultés) , c’est MERCI !
Merci pour avoir mis un mot sur le « profil » de ma fille, le jour où j’ai découvert le mot Babi, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps (ce que je n.avais pas encore réussi à faie en 7mois tellement je m.imposais de ne jamais craquer, sinon je sais que j’étais tellement physiquement, psychologiquement, moralement et en épuisement extrême, je ne me releverais pas et personne n’aurait le courage de pouvoir s’occuper de ma fille tellement elle est difficile.. il n’y avait que moi)
Alors Merci!
Ma fille va avoir un an, elle commence à marcher alors le quotidien est bien plus facile ( comparé à l’enfer) mais il est encore rythmé de colere et hurlements ( oui, ma fille ne chouine jamais, ne pleure jamais, elle hurle! Et s’arrache les cheveux par touffes et se griffe aussi )
Mon parcours ressemble au vôtre:
grossesse difficile avec alitement à 5mois de grossesse, 4mois seule sur mon canapé (mari qui travaille beaucoup et famille à 1000km)beaucoup de douleurs etc..
Accouchement très traumatisant, suites medicales affreuses et longues…et un bebe tonique, eveillé, trop… jamais de siestes, pas de répit la nuit, un allaitement non stop.. aucune aide exterieure, un mari absent car effrayé par ce bebe ou envie de le jeter contre le mur.. ….
Pendant 6mois je n.ai pas dormi plus de 2h par 24h et pas plus de 20min d.affileé.. la journee si la fille s.endormait apres des longs longs longs bercements ultra forts etc qui duarit en moyenne 2h30 elle s.endormait d.epuisement et se reveillait 5min apres n hurlements, la nuit elle dormait par tranche de 20min et metteait 2 à 3h à se rebdormi…
Elle a commencéà faire des nuits correctes ( pour moi) à 6-7mois, minuit-6h ense reveillant toutes les heures mais endormissements « faciles »; les siestes en journee… ont commencées à 10mois ( pas encore les jours et sans aucun rythme, elle peut en faire deux dans la journée ou une, elle peut dormir que 10min comme 1h..impossible de prévoir quoi que ce soit mais je sais qu.elle peut s.endormir et ça! C’est une sacrée victoire!
Depuis 15jours elle fait réellement ses nuits et là je commence enfin à sortir la tete de l’eau.. )
Elle dort mieux , marche et fait du 4pattes donc moins de frustrations, de meilleurs moments de jeux, elle est drôle, fascinante, éveillée, très éveillée …(trop?)
Au début, quand on me disait que ma fille est éveillée , je bouillais à l.intérieur en me disant que c’est sure, elle ne dort jamais et elle est insupportable) maintenant, je suis fière quand je vois tout ce qu’elle fait en comparaison d.autres bébés, quand je vois qu’elle attire tous les regards.
C’est mon bebe extraordinaire
Tout a été tellement difficile, que je suis encore incapable de la laisser à quiconque, persuadée que personne ne peut avoir mon amour et ma patience pour gèrer cette enfant;, j.ai démissionné de mon emploi et je m’en occupe,’ ce n’est pas facile/ Pas prévu.
Comme vous, après tout ça, impssible de reconsidérer l’option deuxième, jusqu’à récemment… très certainement la volonté de recommencer pour mieux faire, réparer… la date anniversaire qui approche..
Mais aussi parce que je me dis que quand tout a été si dur et cette accumulation de malchances, ça ne peut pas se reproduire 2fois. Et que ma fille est tellement difficile que tout autre bebe me semblera facile..
Que je ne veux pas qu.elle soit sans frère et soeur et qu’elle nous épuiserait et nous solliciterait tout le temps plus tard sans compagnon de jeu…
Que je fais une pause pour elle dans ma vie de femme et professionnelle, alors pourquoi pas en profiter pour agrandir la famille et se remettre au reste plus tard…
Mon mari, qui n‘a pas su face à tout ce qui est arrivé et à ce bebe si difficile,est terrifié à l.idée d’un 2eme, et logiquement les équipes médicales nous ont dit d’attendre 2/3 ans.. sauf que si je retrouve ma vie sociale et professionnelle , ainsi que mon corps, ma tête, jamais, au grand jamais, je ne me relancerais dans ce que je viens de vivre… jamais..
Je venais juste vous dire merci, je crois que j’avais aussi besoin de raconter des choses..
Merci
Bonjour Charline, merci pour votre message et votre témoignage. Je compatis, je comprends très bien vos sentiments et votre état d’épuisement…
votre fille souffrait-elle de RGO ? Avez-vous été écoutée par les médecins ? Vous ont-ils proposé des solutions ?
Vous êtes bien courageuse de vouloir un deuxième, ne vous mettez pas de pression, il faut aussi que vous soyez bien physiquement et émotionnellement, car la grossesse, l’accouchement et les premières années nécessitent beaucoup d’énergie, et que votre mari soit prêt aussi. Je comprends que vous n’ayez pas envie d’attendre trop longtemps, je vous souhaite d’avoir un deuxième enfant « facile » en tout cas !
bonjours je m apelle elodie maman d une princesse de 18 mois j ai eu le droi exactement a la meme chose avec l eczema en plus des son premier moi j avais aussi des penser negative sauf que elle ne dormait ni le jour ni la nuit elle rester 13 h a hurler puis dormait 4 a 5h et reparter de plus belle j ai eu aussi des penser affreuse vue ses hurlement constent j ai cru qu elle aller mourir je pleurai avec elle les medecins on fini par la traiter pour le rgo a 3 moi un soulagement elle hurlais moin et me laisser me reposer mais rester l eczema qui la torturai je n ai pas ecouter le « c est les coliques » des medecin j ai insister car pour moi un bebe qui hurle 13h d affiler a 3jours de vie non c est pas normale encor aujourd huit je peine bcp car depuis l arret du traitement du rgo bebe est tout le temps malades otite angine rinhopharyngite convulsion donc on repart a se battre pour que les medecin comprenne que se n ai pas normal une semaine de repit pour 1 moi de maladie je voulais 2 enfants mais malheureusement je n en veut plus pas pck je ne l aime pas mais pck le corp medical n en a rien a faire « du moment qu elle grandit bien sa va » donc je refuse d infliger a un autre enfant de telle soufrance car oui eczema et rgo se qont des soufrance je ne profite pas de ma fille comme toute les maman le fond car fievre et douleur son son cotidient mais je suis dingue d elle et conte bien en profiter a chaque petit moment de repis
Bonjour Elodie, je compatis sincèrement, j’espère que votre fille va aller mieux, souffre t-‘elle encore de RGO à 18 mois ?
Concernant l’eczéma, je n’ai pas trouvé de solution miracle, à 4 ans mon fils en souffre encore aujourd’hui…
J’espère que vous trouverez des professionnels à l’écoute, qui vous aideront à soulager ses maux…
Bonjour, votre témoignage m’a beaucoup touchée et je vous remercie de partager votre expérience sans filtre. Dès la maternité on nous a fait remarquer que notre petit trésor était hypertonique, éveillé et très puissant physiquement et vocalement. Mon allaitement a été une catastrophe, les crevasses sont apparues au bout de 2 jours tellement il s’énervait au sein. Les 1ers mois je l’emmenais souvent chez le pédiatre pensant qu’il était malade tellement il passait ses journées à hurler. Toujours la même réponse: ce n’est qu’une période ça va passer. Sauf que non, mon mari et souffrions toujours autant avec ce petit tyran. Nous étions esclave de notre bébé. Je me suis dit que nous étions responsables, que je n’etais pas faite pour être mère. Là où toutes les mamans se sentent peinées que leur petit pleure, moi il me stressait énormément et je ne supportait même plus d’entendre sa voix. La culpabilité est venue en même temps que les idées noires « je ferais tout pour que ça s’arrête mais il faut que ça cesse ». Sans compter les commentaires de tous les gens qui ne comprennent pas « ah ben bon courage » et qui vont de leurs bons conseils qui ne marchaient pas du tout avec mon loulou. Il s’en est suivi depression post partum et perte de confiance en soi. On ne pouvait rien faire avec notre bébé particulier. Nous avons renoncé longtemps à toute vie sociale et écourté les fêtes de familles. Je m’étais souvent posé la question mais à présent je sui sûre: Gaby est un BABI. Il a bouleversé notre vie. 9 mois qu’il est là et nous l’aimons de tout notre coeur mais nous savons que chaque jour avec lui est un combat. Vos expériences me rassurent en me montrant que cela s’atténue avec le temps. Nous qui voulions 2 enfants, hesitons de peur que le 2ème soit pareil. Bon courage à tous les parents de BABI vous n’êtes pas seuls.
Bonjour Christelle et merci pour votre message, je me reconnais totalement dans ce que vous écrivez…
Heureusement, mon fils se calme avec l’âge même s’il reste toujours intense. Bon courage avec votre fils, il va certainement vous demander beaucoup d’énergie jusqu’à son entrée à l’école. J’espère que vous pouvez le laisser aux grands-parents de temps en temps, pour vous recharger.
Bonjour,
Merci pour vos messages maintenant je me sens un peu moins seule. J ai accouché le 6 juillet de mon deuxième petit garçon et c est difficile.
Mon premier garcon né en 2012 nous a fait vivre un cauchemar. Deja a la maternite il hurlait et vomissait en jet ! A 9 jours apres avoir vu tous les pediatres de ma ville, il n avait soit disant rien ! Puis a 1 mois et demi il a ete hispitalise pour une gastro, j en ai profité pour leur raconter notre quotidien qui etait rythmé que par des pleurs et des vomissements. Suite a ca ils ont decidé de lui faire passer une echo et la…. résultat brûlé au 3eme degrés a cause des reflux. A ca c est rajouté d horribles coliques, nous avons vécus l enfer ! 10 mois sans dormir, j en avais même perdu tous mes cheveux par épuisement. Suite à ça les années ont passées et j ai voulu un 2eme enfant en me disant que cela serait plus simple et que nous n allions pas vivre ça 2 fois ! Pas de chance pour nous, l enfer recommence…RGO et coliques également. Il va avoir 7 semaines et je suis au bout du rouleau. Je n ai pas d aide et mon mari vit très mal la situation. Je pense qu il m en veut bcp d avoir voulu un 2eme enfant ….
C est dure très dure et j espere que cette phase se terminera plus rapidement que pour notre premier…
Bcp de personnes ne comprennent pas notre mal être mais il faut le vivre H24 pour le comprendre. De mon côté j ai également eu de gros soucis avec ma belle famille qui me disait que j etais responsable du mal être de mon enfant car j etais une maman stressée ! En même temps avec un bébé qui hurle 24h sur 24 difficile de ne pas l être ! Bref cela m a fait bcp de bien d ecrire ces quelques lignes.
Courage les filles
bonjour
vous resumez tellement bien mot a mot cfe que j ai pu vivre avec mon premier……tout est la, la peur, la fatigue, la depression, la solitude! on ne se reconnait plus et se deteste de ne pas reussir.
Courage et patience le miens a 7 ans et n est toujours pas évident j ai mis du temps a m en remettre mais c est son caractere je ne dois rien ceder avec lui c est epuisant mais c est comme ca depuis sa naissance . a tel point que je ne voulais plus revivre ca non plus avec un 2ieme…puis la vie fait qu une petite fille pour agrandir la famille serait la bienvenue (meme si on choisi pas lol) j ai mis 6 ans a me remettre et a me decider en pensant que ca serait un bebe different. Mais pas de chance ca doit etre communicatif de la mère car melle est exactement sur la meme lancée. Malgres tout je les aime de tout mon coeur et donnerai ma vie pour eux meme si la journée est ponctuée de raleries,de pleurs, de crises, d enervements….
Allez une petite cure de magnesium et on y retourne pour essayer qu ils soient le mieux possible et d avoir ce sourire qui nous fait oublier ces mauvaises journée
Message d’espoir aux nouveaux parents: l’enfer des babis on en sort un jour! J’avais posté un commentaire le 19 juin 2015. Maintenant ma babi a bien grandi, elle a presque 6 ans. Elle a toujours un sacré caractère, a bcp bcp d’énergie (nous avons souvent des commentaires étonnés dans ce sens), elle est hypersensible de tous ses sens (très difficile pour les repas et les vêtements mais ça s’améliore), mais aussi intelligente, avec une très bonne mémoire, curieuse, rigolotte et très sociable. Tout le monde tombe sous son charme ;-) Elle est capable maintenant de jouer seule parfois une heure toute seule (le bonheur), même si elle réclame encore bcp d’attention. Mes astuces pour atténuer le coté trop intense: la faire sortir au grand air au maximum pour qu’elle se défoule (même si mauvais temps, on s’équipe!), les fleurs de bach et homéopathie, la méditation pour petit, le trampoline (indispensable!), inviter des copains, les animaux (nous avons des chats qui l’apaisent et elle fait de l’équitation), mais surtout, ce qui m’a changé la vie depuis ses 3 ans c’est de me former aux ateliers Faber et Mazlich, à la parentalité ludique et à la discipline positive car étant très très rebelle, on était tout le temps dans le rapport de force et c’était ingérable au quotidien. Ces outils m’ont changé la vie et je ne regrette pas d’avoir passé du temps à me former car je l’ai regagné ensuite, sans compter la sérénité que cela apporte. Bref, ma fille m’a fait grandir et changer en mieux! Bon courage à tous et bisous à vos merveilleux enfants
Ça fait du bien de lire ça. Je me reconnais et je reconnais mon fils. Je me dis depuis sa naissance que c’est ma faute car je n’étais pas préparée à être maman et que j’ai beaucoup souffert psychologiquement lorsque j’étais enceinte. Pour Moi, il a ressenti tellement de mal être dans mon ventre qu’il est devenu un enfant stressé émotif etc…
Il a 1an et je me réveille encore les nuits pour le consoler, je suis encore très très fatiguée ..
J’envie les mamans autour de moi qui ont des anges et qui s’en vantent un peu devant mli..
C’est très éprouvant et encore le mot est faible..
Bonjour,
Je voulais tout simplement vous dire MERCI d avoir partagé votre histoire , j en pleure car j ai cru lire mon histoire tant il y a de vraisemblances ( ma petite soeur habite Bordeaux, ma fille est un BABI , les cris font partis de nos journées , ma grossesse et mon accouchement horribles j ai failli perdre la vie. .) Vous en parlez sans détour et à coeur ouvert. Je sais ô combien cela a du être difficile vivement des moments terriblement fatigants physiquement et émotionnellement et ou la dépression me tient compagnie depuis quelques semaines je me raccroche à l idée qu elle va grandir et que les choses vont évoluer et s apaiser …quand ? Je ne sais pas mais c’est la chose qui me fait tenir parce que je n ai au une envie c’est tout plaquer pour partir LOIN sans personne …. je vous souhaite des jours paisibles et plein d amour avec votre Noah ;-)
Bonjour Carole, merci pour votre message, je suis touchée par votre sincérité également. Quelle âge a votre fille ? Pouvez-vous compter sur vos proches pour qu’ils prennent un peu le relais ? Pour que vous puissiez vous reposer le temps d’un week-end ou plus ?
J’espère que votre fille va s’apaiser, ça peut être long, ça peut demander du temps, je sais que cela demande beaucoup de ressources intérieures pour arriver à garder la tête hors de l’eau quand on a touché le fond… Les enfants sentent l’état émotionnel de leurs parents aussi, il est donc difficile de sortir de ce cercle vicieux…
Je vous souhaite aussi beaucoup de bonheur.
Bonjour, vous dites dans votre texte que votre première année a été très difficile. Ma question est comment avez-vous fait pour tenir le coup ? Je suis papa d’un bébé de 10 mois et demi maintenant et dans les 3 premiers mois, il était pas triste tout les jours mais ça allait encore. Depuis, plus les semaines passent, plus c’est l’enfer. Il pleure pour un rien, ne sait pas dormir sans nous et on ne sait rien faire non plus dans la maison. Tout comme vous en fait. Est-ce que vous avez trouvé une solution pour l’apaiser, au cas où ce serait du stress qu’il évacue ? Existe t’il un moyen de le détendre ou on ne sait rien faire de plus quand c’est un BABI?
J’ai tenu le coup parce-que je n’avais pas le choix tout simplement, mais cela a forcément eu des répercussions sur ma santé physique et mentale… Il faut demander de l’aide si vous avez des amis ou de la famille.
J’ai essayé de lui faire des massages bébé mais il était tellement nerveux, tonique, impatient et agité que ça ne lui plaisait pas forcément…
Ces enfants demandent beaucoup d’attention, d’énergie et de patience, ce qui est difficile quand on est un parent épuisé…
Je vous souhaite beaucoup de courage, votre enfant va s’apaiser un peu au fil des années, quand il va marcher, être plus indépendant, parler, s’exprimer,…
J’ai pleuré en lisant ton texte. Mon bébé de 14 mois me rend folle. J’ajouterais en plus de tes descriptions que même sa joie, il l’exprime par des exclamations stridentes. Mon corps se raidit à chaque cris. Il a eu de longues periodes ou il mordait beaucoup, partout ou il pouvait. Depuis quelque mois il tape, fort et souvent. Je lui dit non, il s’en fout et rit, comme pour me dire « eh regarde maman je te tape mais je suis trop mignon te fâche pas ». Je hurle à l’intérieur. Si je m écoutais je le giflerais. Et jai honte d’en arriver la. Parfois je n’ai que « chiant » ou « insuportable » comme mots pour le décrire. Je ne veux pas l’enfermer la dedans. « Comment va ton fils? -a merveille, aussi chiant que d’habitude! ». Et bien sur il est aussi craquant, calin, malicieux, expressif… j’ose espérer qu’ un jour il saura moduler ses décibels.. je n’en peux plus. Quand des amis ou de la famille s’adressent à lui genre « chut mon bonhomme, ne crie pas ou cris moins fort » je suis la « mais les gars, depuis qu’il est né je lui dis. Lâche laffaire… »
Ça fait du bien de savoir qu’il existe d’autres enfants comme ça. Courage
Bonjour, en vous lisant je me reconnais , une grossesse très stressante, un accouchement atroce , on a du rester 15 jours la clinique car la petite avait une infection . Les premières semaines ont été un calvaire , se petit bout tant souhaité me fesait vivre un enfer avec ses hurlements incessants. Tres tot on lui a diagnostiqué un reflux . les semaines passsent les mois aussi et je ne vois que très peu d amélioration , elle a 5 mois et je me demande tout les jours comment tenir le coup . surtout avec les gens qui y vont de leur avis et me regarde de travers pensant que j’exagère quand je leur explique ses colères et hurlement . Le stresse est devenu mon quotidien et jr pleurais bien tout le temps j ai peur de l’entendre crié ca devient dur a géré et je me sens seule face a ma petite fille mais vous lire me dis qu il y aura une fin un jour a ca calvaire.
Bonjour Mélissa, je comprends bien votre stress et votre désarroi, je peux vous dire, même si tous les enfants sont évidemment différents, que cela va s’atténuer, quand votre fille deviendra plus autonome, qu’elle comprendra mieux et gérera mieux ses émotions. Il faut beaucoup d’énergie et de patience pour tenir le coup et savoir aussi demander de l’aide, aux proches mais aussi aux professionnels, en tout cas ceux qui écoutent… Prenez soin de vous.
Johanna
C’est fou de voir combien nous sommes à vivre avec des BABI et pourtant les professionnel de l’enfance ne semblent pas connaître ce phénomène. On se sent tellement seule, désemparée et coupable. Même mon mari commence à se demander pourquoi mon fils de 19 mois n’a ce comportement qu’avec moi, sous-entendu ce serait ma faute…
Merci d’en témoigner. Petit à petit l’information circulera.
C’est quand même rassurant de voir que je ne suis pas la seule à vivre un calvaire. Avec mon compagnon on est à bout, tous les deux déprimés. Lui ne mange plus, moi je pleure dès que je « m’arrête ». Maman d’une petite fille de 16 mois qui, dès la maternité, faisait des colères de dingue, hurlait de tous ses poumons … je ne pouvais pas la poser, elle voulait non-stop les bras. Ca a continué à la maison, les bras, les bras, les bras, mais attention ! pas tranquille assise dans mon canapé, non ça c’est trop facile. Il fallait être en mouvement, lui occuper la tête. C’est toujours pareil d’ailleurs. Elle veut les bras mais il faut que ça bouge. Je ne respire plus, j’étouffe. Elle m’a bouffé toute la vie que j’avais en moi. J’ai parfois plus aucun plaisir à m’occuper d’elle, pire ! parfois je la regrette. Hier elle pleurait tellement fort que j’ai crié. Pas sur elle. J’ai juste crié parce que je n’en pouvais plus. Et évidemment, une fois qu’elle dort je pleure toutes les larmes de mon corps de culpabilité. Mais comment faire ? Ca fait 16 mois que ça dure ! Isolée, la famille habitant loin, mon compagnon est encore moins patient que moi donc je dois être + solide … bref c’est cauchemardesque. Parfois je ne lui vois plus aucune qualité et pourtant, quand elle est bien et ne hurle pas, c’est un bébé éveillé, qui capte vite, qui est rigolote etc. Mais ces moments ne rattrapent malheureusement pas tout le reste. Tout est compliqué : les repas, le bain, le dodo (pendant 12 mois ça a été l’enfer, depuis ses 1 an, elle dort super bien. OUF!). Pendant le change et le bain il faut l’occuper sinon ça part dans des pleurs, et si elle pleure trop c’est la cata ! elle ne peut plus se calmer et alors là, y’a plus rien à faire si ce n’est la mettre au lit.
Et alors les commentaires des gens « laisse-là pleurer », « t’as essayé ça? ou ça? », « peut être qu’elle a juste besoin que TU fasses ci ou ça » : oui j’ai tout essayé, l’ostéo, laisser pleurer, la prendre non stop, la prendre dans le lit, la changer debout, la doucher au lieu de la baigner, etc. Je suis à bout. Et l’autre jour, lorsqu’une amie qui venait d’accoucher m’a dit qu’ils allaient au resto avec son bébé et son compagnon j’ai craqué. Pour nous c’est impossible, elle ne reste pas en place et surtout elle pleure beaucoup. On va pas s’infliger ça, merci. « Mais si, laisse lui une chance » me disait mon amie. Mais qui n’a pas de bébé intense ne sait pas comme c’est compliqué. Comme une sieste sautée, un contexte différent, une ambiance différente peut amener à des pleurs inattendus.
Bref tout ça pour dire : ça me soulage de voir que je ne suis pas seule à vivre tout cela. Avec de la patience on y arrivera.
Courage à vous toutes et tous !
Bonjour, et merci beaucoup pour ton témoignage car je me sens un peu moins seule et surtout moins folle. Je suis maman pour la première fois d’une adorable petite fille qui est vraiment facile mais cela ne m’empeche pas de faire de l’anxiété généralisée et des phobies d’impulsion depuis quelques semaines. C’est un grand changement de vie, plus l’isolement de vivre dans une nouvelle région, cela m’a épuisé psychologiquement…. sans parler de l’accouchement extrêmement difficile. Je m’en veux tant parfois de penser que je pourrais faire du mal à ma fille alors que je l’aime si fort… je n’ai jamais été dépressive et je ne comprends pourquoi cela m’arrive. J’aimerais tant profiter sereinement de ces premiers mois. Penses tu que cela va finir par s’arreter et que ces pensées intrusives et négatives vont disparaître ?
Je te remercie de tes conseils.
SH
C’est ma vie, ma puce à 8mois. Grossesse extrêmement difficile alitée 23h sur 24 pendant 6mois, un accouchement horrible qui a duré 1 jour. Ma fille est un babi. Et c’est extrêmement dur je me sens vide, j’ai peur tous les matins quand mon mari part. Elle se réveille parfois 10fois par nuit, je me lève épuisée et j’ai peur de la journée qui s’annonce. Comment vais je gérer comment je vais l’occuper. L’entourage me culpabilise beaucoup « il ne fallait pas la porter quand elle était plus petite, c’est de ta faute…etc » ils ne comprennent pas ce besoin. Je suis à bout de souffle c’est tellement dur.
Bonjour,
Je lis ton témoignage et me retrouve un peu dans ton histoire.
Une grossesse désirée et bien vécue mais 7n accouchement déclenché car bb en détresse… Il est arrivé avec 7 semaines d’avance. J’ai culpabilité pensant que cette arrivée précoce était ma faute. Du coup, 1 mois et 1 semaine d’hospitalisation en soins intensifs et néonatologie. Je voulais allaiter mais j’ai dû tirer mon lait car bébé régurgitait beaucoup. Tirer son lait est bien différent d’un allaitement au sein. Pour moi, on m’a privé de cette joie qui comptait énormément pour moi… cela m’a épuisé.
Retour à la maison très compliqué car bb à fait un RGO, ce qui induit beaucoup de pleurs dus aux reflux pendant 3 mois. Il pleurait presque constamment et dormait très peu. Quand cela arrivait, je tirais mon lait donc aucun repos pour moi là où tout le monde me disait « dors en même temps que lui », cela m’étais impossible. J’en suis arrivée à un point que m’occuper de lui devenait une corvée. J’en avais la boule au ventre quand mon mari partait travailler, la peur de comment va se passer cette nouvelle journée.
A ses 4 mois, j’ai arrêté l’allaitement et j’ai aussi culpabilité pour ça.
Aujourd’hui, il a 6 mois. Son RGO est traité. On a commencé la diversification. Il va mieux mais c’est moi qui dégringole. Je n’en peux plus, ma vie se résume à lui et je pense que c’est mon problème, moi qui avait une riche vie sociale… plus rien (Où presque) depuis sa naissance…
Je reprends le travail demain, j’espère que ça va m’aider.
En tout cas, merci pour ton article, je me sens moins seule même si chacune à un parcours différent.
Bonne année à vous tous et toutes et courage
Il a peut-être le syndrome kiss/kiss.
C’est ce que j’allais dire… le récit m’a fait penser au syndrôme de Kiss…
Merci pour cet article, ça fait du bien :)
Maman d’un petit garçon de 18 mois qui selon moi est bien un BABI !
J’ai passé 1 an à la maison à m’occuper de lui, journées très longues et difficiles, je ne parle pas des nuits !!!! cela est plus gérable depuis qu’il marche (14 mois) et qu’il va chez la nounou (il est très sociable par contre). Il ne parle pas encore donc toujours beaucoup de cris de frustration, il y a aussi des périodes de régression (est-ce normal ?) et avec moi il ne réclame plus les bras mais toujours aussi collant (il me tire pour que je vienne jouer avec lui constamment). Sinon ça a été également un bébé avec un important RGO sous traitement pendant 13 mois (j’ai l’impression que c’est une grande partie des BABI). Pour résumé il nous a complètement usés et je me suis posée énormément de questions… Mais voilà de jour en jour on voit le bout du tunnel avec l’autonomie, et je suis sûre qu’il deviendra un super petit garçon :)
Merci pour ton témoignage !
Il est 4h du matin et j’ai mal au dos,,,, bébé dort sur moi le jour (écharpe) comme la nuit (bandeau de portage), dès que je le pose il hurle même sur le lit collé à moi… Il a 3 mois et pèse maintenant 6kg, j’’arrive à mes limites physiques et je ne vois pas de solution…
Je n’avais pas du tout imaginé en arriver là ayant vécu ma grossesse avec beaucoup de plaisir.
Dur dur d’être bébé et dur dur d’être maman !!
Cela ne doit pas être évident de bien dormir avec votre bébé dans le bandeau de portage la nuit… Faites comme vous le sentez mais si vous n’arrivez pas à bien récupérer la nuit, la fatigue accumulée va s’intensifier au fil des semaines, et après on peut facilement perdre les pédales, sa patience,… Courage, j’espère que votre bébé fera bientôt ses nuits dans son lit, il faut l’habituer petit à petit.
Courage à tous les parents qui vivent ça ! Je pense aussi que mon fils est un BABI, la première année a vraiment été très difficile, terrible à dire mais ça me laisse un souvenir amer quand même… aujourd’hui il a deux ans et ça va beaucoup mieux… la marche et la communication aident vraiment je pense. Il reste un enfant très énergique, très sensible, toujours à fond, mais les choses s’apaisent, j’arrive plus à le comprendre. Je suis enceinte actuellement et j’ai très peur d’avoir un autre BABI.. quand j’en parle autour de moi, les gens ne comprennent pas l’ampleur des choses…! courage à tous en tout cas, tout ça vaut le coup quand on les voit grandir :)
Bonjour Claudine, il ne vous fait pas de terrible two à 2 ans ? Pour ma part, cela a été assez intense au quotidien… Je comprends que vous ayez peur d’avoir un autre BABI, et que les autres ne comprennent pas ce que cela signifie… Quand est-ce que votre bébé va naître ? N’hésitez pas à revenir ici pour nous dire comment cela se passe avec votre deuxième, quand il sera né.
Coucou , je suis une jeune maman de 27 ans et ma fille actuellement à 7 mois .. et dans ton témoignage je me suis tellement retrouvée que j’en ai même pleurée ..cela fait au moins 5 fois que je le lis ( j’ai commencé à lire ton témoignage quand ma fille avait 2 mois il me semble ) j’ai eu une grossesse catastrophique 6 mois de fortes nausées mais quand je dis forte c’est que même un verre d’eau je le vomissais il n’y a qu’au soir où j’arrivais à m’alimentais un peu même regarder la télé me donné envie de vomir , le deuxième trimestre ça a été mais j’ai accouché par cesarienne les deux premières semaines se sont bien passées bébé assez calme qui réclamé son biberon mais qui s’endormait aussitôt je me disais c’est bon on va avoir un bébé calme j’aurais Mieux fait de me taire .. après ces deux semaines ma fille a commencé à être de plus en plus éveillée ne s’endormait plus après le biberon puis a commencé à pleurer du matin au soir ! Les fameuses coliques c’etait Horrible Le médecin nous disait que ça devrait passer quand elle ferait 5 kilos , c’etait Dur vraiment dur d’entendre des pleurs du matin au soir .. dans mon entourage ma mère me l’a gardé un samedi de tans en tant ça faisait du bien ( les deux premiers mois ) puis en fait j’ai vu que ses pleurs n’etaient Pas que par rapport aux coliques , elle pleurait tout le temps pendant les changes ,au moment du biberon , en poussette elle ne pleurait pas mais si je me posais un moment elle pleurait il fallait tout le temps que la poussette soit en mouvement pareil pour la voiture dès que je m’arrêtais A un stop ou autre elle pleurait .. combien de fois j’ai craqué tellement que c’etait dur à supporter et encore moi j’ai le père à mes côtés car il a un pris un congé pour m’aider et même à deux c’est très dur .. puis en allant chez ma mère l’a déposé elle avait 3 mois ma mère m’a appelé 2/3h après l’avoir déposé car ma fille Lyana ne voulait pas manger avec ma mère elle refusait le biberon et faisait d’enormes Colère j’ai étais la rechercher et la c’était le drame pour moi les seuls moments de répit que j’avais je savais que je ne les aurais plus je savais que ma mère ne voudrait plus me l’a garder.Je me souviens qu’une fois j’ai étais chez une amie qui a un fils âgé de 4 mois de plus que ma fille qui était tranquillement installé dans son transat et moi ma fille qui n’arretait pas de pleurer et après on est allé se balader avec les poussettes et ma copine a voulu se poser sur un banc et là bien sûr ma fille a commencé à pleurer on a attendu 5 min elle pleurait de plus en plus fort on a du repartir assez vite .. Après ça j’allais chez ma mère pour dire bonjour et ces moments étaient un enfer car Lyana ne faisait que pleurer la bas elle hurlait et même si c’etait Ma mère qui venait chez moi elle hurlait aussi donc bien sûr ma mère ne voulait plus me l’a garder donc adieu mes moments de répit .. Moi aussi elle est hyperactive depuis sa naissance elle bouge tout le temps .. moi aussi j’ai tapé sur Google je regrette d’avoir un enfant .. À ses 6 mois n’ayant plus de moments de répit j’ai décidé d’essayer la crèche à titre occasionnel histoire d’avoir un peu de répit et c’est là que j’ai découvert que c’etait Un BABY c’est eux même qui me l’on dit il faut toujours être à côté d’elle , elle se lasse très vite , dort très peu la journée ( en général 30 min au matin , 1h l’après-midi et 30 min en fin de journée ) il y’a même un moment où elle ne dormait que 1h reparti en 15min par ci par là .. même la crèche me dise qu’elle est dur .. mais c’est vrai que depuis qu’elle va a la crèche ça fait un bien fou quand elle y va .. il y’a eu la période aussi à ses 6 mois où elle se réveillait plus de 10 fois la nuit car elle perdait sa tétine.. c’etait Horrible car déjà que la journée c’etait Dur on dormait mal la nuit heureusement vraiment que le papa était là pour m’aider .. mais c’est tellement dur les journées avec elle il faut toujours l’occuper se lasse de tout il faut toujours changer d’activité , veut beaucoup être à bras , pleure pendant les repas , les changes .. depuis ses 6 mois elle reva chez ma mère un samedi de tans en tant elle mange de nouveau mais comme elle est très difficile ma mère accepte de la prendre à partir de 20h ( comme ça elle a juste le dernier bib et la coucher ) et on doit la rechercher le lendemain vers midi . Ça passe très vite mais je me dis que c’est toujours mieux que rien . Aujourd’hui ma fille a 7 mois et demi et c’est toujours aussi dur encore plus dur j’ai encore pleuré hier car le papa a repris le travail et on était habitué à s’entraider à tourner et là je me retrouve toute j’ai l’impression d’être dans un enfer hier elle m’a poussée à bout elle a fait que pleurer j’essaye de faire au mieux de toute façon je suis stressée depuis que le papa retravaille j’ai toujours peur de comment la journée va se passer , je la change assez souvent , je joue avec elle en changeant d’acticitées toute les 20 min car elle se lasse , les repas c’est un calvaire elle pleure je suis obligée de la calmer quand elle a fait sa sieste en début d’apres Midi je suis stressée quand elle se réveille puis elle se réveille au moindre bruit je suis toujours obligé de rester à côté d’elle car si je change de pièce elle pleure .. c’est dur tellement dur aujourd’hui elle est à la crèche mais je suis démoralisée à un point que hier soir j’ai même pensé au suicide.. j’ai du mal surtout depuis que le papa re travaille je me retrouve totalement seule avec ce bébé difficile j’ose pas en parler car je sais que personne ne me comprends .. pourtant elle va a la crèche 1 journée par semaine mais ça reste très dur je regrette tellement ma vie d’avant on se demande qu’ est ce qu’on a fait pour mérité tout ça . En tout cas ca me fait du bien d’en parler et j’epere Sincèrement que de ton côté tout va mieux. Aurore
Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre article où vous dressez un témoignage très intéressant. Ce retour d’expérience est toujours très utile pour la nouvelle maman que je suis. Cela a dû être tellement éprouvant.
Je ne sais pas si mon bébé est un BABI mais il y a des similitudes avec ce que vous décrivez.
Mon fils a bientôt 10 semaines et il est né après un accouchement très fatigant et éprouvant où le médecin a eu recours aux forceps. J’imagine à quel point cela doit être traumatisant pour le bébé…
Je me souviens qu’à la maternité il ne restait pas longtemps dans son lit sans pleurer. Il s’endormait paisiblement dans mes bras où dans ceux de son papa.
Depuis son arrivée, nous n’avons pas eu beaucoup de repos. Il pleure, crie, hurle beaucoup et ce, tout le long de la journée. Il est hypertonique, gesticule dans tous les sens, dort peu et se réveille ou sursaute très vite. Très souvent, si je le pose alors qu’il dormait dans mes bras, il se réveille instantanément en pleurant.
Avant il s’endormait paisiblement dans l’écharpe, mais depuis quelques temps il ne veut plus y être, il se raidit, donne des coups de pieds…
Il crie pendant le bain, quand je l’habille… A chaque fois que j’ai voulu faire du peau à peau cela s’est mal passé également.
Il a énormément besoin de sa sucette à mon grand désespoir. Il se calme dans mes bras avec sa sucette et quand il est trop énervé ou stressé (je vous avoue que je ne sais pas ce qu’il ressent dans ces cas là), ça ne marche pas bien. Et à côté de cela il fait plein de sourires ce qui me redonne du courage. Il est tellement mignon quand il me sourit.
Il est parfois inconsolable et s’énerve dans mes bras, ce qui me rend triste et me donne l’impression de mal faire. Aujourd’hui il avait une séance chez le kiné. Cela s’est très mal passé. Il a hurlé hurlé… Si fort… Le kiné me dit de le prendre pour le calmer. Ce fut un échec. Je n’ai pas réussi à calmer mon fils. Je me suis sentie vraiment mal. Le kiné m’a dit : c’est normal un bébé qui crie. Soit. Je veux bien, mais tout de même c’est épuisant nerveusement. Et est ce vraiment comme ça chez tous les bébés ?
On m’a dit que c’était un bébé anxieux et impatient, que nous devions le rassurer, le porter, faire du peau à peau. A la PMI, on lui a diagnostiqué un rgo à cause de ses repas fractionnés, de ses raideurs et des pleurs durant les biberons. Depuis peu il s’est mis à régurgiter et avoir des rots tardifs.
Je me sens très démunie et impuissante. J’ai du mal à apaiser mon bébé et cela est terrible pour une maman…
Bonjour,
Un grand merci pour votre texte, ce témoignage dans lequel je me retrouve tellement ! Le terme de BABI a été « posé » sur ma fille il y a peu (elle a presque 19 mois), ça soulage mais le mal est fait. A force d’incompréhension de la part de l’entourage, peut-être trop de plaintes de ma part à moi, j’ai été contrainte de refouler ces sentiments négatifs que ma fille m’a inspiré peu à peu. Ce sont des mots forts, mais quand on touche le fond…. j’ai eu des idées noires mais je n’ai pas pu je ne voulais pas laisser mon 1er enfant sans maman (il a 8 ans), et ce qui est triste c’est que je n’ai pas eu cette pensée pour mon petit bébé. Alors j’ai voulu tout abandonner, partir loin et ne plus jamais regarder en arrière, changer de vie, ah ! Mais pourquoi faire ? Comment sans ressource…. j’étais maman au foyer. Et puis à ce moment je me suis rendu compte de l’horreur de toutes mes pensées…. tellement de mal-être, c’est dur. J’ai repris le travail, j’étais sous l’eau. Puis à mi-temps c’était un bon équilibre. Ma fille a marché a 17 mois et c’est vrai que ca va mieux, je m’efforce jour après jour d’être la maman que je voulais être et que j’étais pour mon 1er enfant, je réapprends à prendre du plaisir aux côtés de ma fille. Je l’aime, c’est sûr, mais je crois que tant qu’on ne le vis pas on ne peut pas comprendre. Ce petit être m’a épuisée, vidée, éreintée, c’est un combat de tous les jours pour sortir la tête de l’eau. Je n’aurais plus jamais d’enfant (nous en voulions 3), et je profite malgré tout, car le temps passe vite mais ces 18 mois ont été les plus longs et les plus terribles à vivre pour moi.
Merci d’avoir écrit sans filtre, merci d’avoir osé le dire. Je vous souhaite un bel avenir avec votre petit garçon et accrochons nous au positif !
Bonjour, je m’appelle Mélissa et j’ai 33 ans il y a 11 ans je mettais au monde mon premier bébé tant attendu sans savoir ce qui m’attendais comme vous j’ai hériter d’un babi je suis également tombé en dépression du à tout cela et à l’époque je ne me documentais pas sur le net du coup je me sentais très isolé dans ce que je vivais je m’enfonçais de plus en plus en me disant que ma vie était fichu en me culpabilisant et en me disant que je ne verrais jamais le bout du tunnel dans ton ça la seule chance que j’avais était que mon BABI dormais la nuit elle dormais ses 12h point la journée fallait pas rêver pour moi c’était clair je ne voulais plus d’enfants . En grandissant mon enfant est rester ce BABI exigeante pour tous rendant chaque chose simple de la vie un combat quotidien même encore maintenant elle a 11 ans et c’est un enfer . Il y a maintenant 3 ans je me suis séparer de son père et je suis tombé amoureuse de quelqu’un de plus jeune que moi et sans enfant …
Bien évidemment la question a été posé très vite car lui en rêvait d’avoir des enfants ce ne fut pas facile pour moi d’accepter de vouloir remettre ça et risquer de revivre ce que j’ai vécu mais je voulais faire ce cadeaux à l’homme que j’aime donc il y a un peu plus d’un an je tombe enceinte je n’ai pas vécu ma grossesse comme pour la première ou j’étais folle de joie et que je n’attendais que ça non j’ai vécu une grossesse angoissante et j’ai eu énormément de mal à le faire à l’idée de remettre ça 10 ans après j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à ce bébé qui grandissait en moi mais j’ai voulu être optimiste et me suis persuadé que ça allais bien se passer .
J’ai accouché il y a 9 mois et malheureusement pour moi je me retrouve avec un deuxième BABI qui contrairement a ma première ne dors ni le jour ni la nuit j’ai vécu les 3 premier mois comme une sentence je revivais ce que je ne voulais pas revivre je me suis demander pourquoi encore une fois que fais je de mal pour avoir des bebe comme ça et là je commence à me documenter et je découvre ce qu’est un BABI et me rend compte qu’il y’a 10 ans j’en avais mis un au monde sans jamais le savoir je le découvrais seulement avec mon deuxième baby .
Je suis de nouveau tombé dans une dépression mais refusais de retomber aussi bas qu’avec la première du coup sans savoir comment j’ai fais j’ai repris le dessus parce que je sais bien que je n’ai pas le choix je vais devoir revivre tous ça heureusement j’en suis dingue de ma babi mais tous les jours ne sont pas facile il m’arrive encore de craquer de me demander pourquoi cela m’arrive qu’est ce que j’ai pu faire de mal dans ma vie .
A l’heure actuel je ne veux plus d’enfants mais mon conjoint espèrerais en avoir d’autres mais je ne me sent plus la force je n’arrive à peine à gérer ma vie tel qu’elle est actuellement . Je vous remercie de m’avoir lu même si votre poste date d’il y a un petit temp et désolé mais j’ai beaucoup de mal à m’exprimer sur papier j’espère que je n’aurai pas été très difficile à lire . Merci à vous
Je suis tellement heureuse d avoir lu votre texte car je vis exactement chaque détails que vous avez décrit et c est très fatiguant, épuisant, je suis souvent à bout de nerf et tres peux comprenne comment mon fils est!! Car il ne vivent pas avec lui donc ne savent pas. Ou alors me disent. » bah ca va tu en a que 1 !! Mais c est souvent l enfer chaque chose a faire avec lui je suis déjà en plein stress de savoir comment il va réagir :( et oui souvent je suis impatiente d etre le soir pour le mettre dans son lit et cette tranquille. Et même si mon compagnon m aide beaucoup, sa n empeche pas que je suis a bout car comme vous on organise plus rien, on fait plus rien car on a peur du faite qu il soit comme sa :( alors je me disait vite qu il marche comme sa il pourra explorer par lui-même car je le vois il veux faire des choses qu il est incapable de faire car il a 7 mois. En tout cas merci pour votre témoignage car c est vrai que je me dit c est moi le problème, es ce que je fais bien, es ce que je suis une bonne mère :( .
Je me suis pas mal retrouvée dans votre récit. Déjà rien que par le fait que mon petit garçon s’appelle Noah aussi.
Bon je pense quand même en baver beaucoup moins, mais je pense qu’il a malgré tout hérité de mon tempérament anxieux et hypersensible.
J’ai plutôt bien vécu ma grossesse, même si Noah était extrêmement remuant déjà. Mon accouchement s’est bien passé également. Par contre, j’ai très vite été désemparée par les besoins de ce petit bébé sorti de mon corps. La mise au sein était une vraie épreuve à chaque fois, si bien que j’ai arrêté l’allaitement après 2 semaines de calvaire. Et puis, pouvoir passer le relais au papa pour les biberons m’a vraiment sauvée d’un épuisement certain. J’ai souffert de dépression post-partum également.
Noah a 6 mois et ne fait toujours pas ses nuits. Il est hyperkinétique et a l’air, comme vous le disiez aussi, « frustré d’être coincé dans ce corps de bébé ».
Nous avons hâte qu’il puisse marcher, s’occuper un peu seul…
Bonjour
Comment allez vous depuis le temps ?
Je suis maman depuis 6 mois et je ressens tout ce que tu décris.
Je refuse l étiquette babi car pour moi un babi exprime quelque chose. Ici mon bebe a un rgo, des allergies alimentaires via mon lait et des difficultés d allaitement à cause d un frein de langue.
Je ne sais pas ce qui cause quels pleurs et en le voyant grandir je le vois parfois hurler pour des choses anodines (quand il perd son jouet…) du coup le Babi… bah peut etre…
Je reviens sur mon avis.
Quoi qu’il en soit on morfle,j’ai zéro vie sociale,je n assume pas du tout.
Comment va ton fils maintenant ?Et toi ?
Tellement merci pour ce témoignage… J’aurais pu l’écrire tellement il est fidèle à notre quotidien avec ma fille de 15 mois, c’est assez bluffant de lire tant de similitudes. Aujourd’hui j’ai encore craqué, j’ai pleuré plusieurs fois. J’ai peur pour l’avenir et comme tu le décris j’ai peur aussi de mes réactions. Et de ces pensées méchantes qui peuvent m’envahir… Je me culpabilise car j’ai été anxieuse et angoissée pendant la grossesse. Je voulais dire enfin que effectivement c’est stressant. Par exemple quand vient l’heure du change je suis stressée car je sais a l’avance que ça va être la cata.
Bonjour, votre témoignage m’a fait tellement de bien. Je le sens moins seules. Et vous avez posé les mots sur ce que je ressens. J’aurais pu écrire mot à mot votre récit. J’ai vécu exactement la même chose avec ma fille qui va bientôt avoir deux ans. Ma grossesse s’est bien passée et mon accouchement aussi. Je me faisais une belle image de la maternité avant d’avoir la fille. Et mon dieu, la douche froide à la naissance et surtout les trois premiers mois même si le reste du temps a été compliqué. Quand je vous lis , je me demande si ma fille n’était pas un babi également mais je connaissais pas ce terme. Je reconnais parfaitement ma fille dans la description et les comportements de votre fils. Et plus d’une fois , je me suis demandée aussi si elle avait pas un problème. Les premiers mois, ma fille hurlait toute la journée en non stop quoique je fasse. Je ne comprenais pas ce qu elle avait, même après avoir mangée ou autre elle pleurait. Impossible de la poser ou que ce soit, elle supportant rien ni transat ni nacelle … elle ne supportait pas non l’ écharpe ou être bloquée . Elle n’arrivait pas à trouver le sommeil comme vous la journée. Impossible à faire dormir à l’extérieur non plus. J’ai vécu l’enfer, j’arrivais même pas à avoir un temps pour manger, me laver et un papa absent qui travaillait beaucoup. J’ai cru devenir folle et incomprise par les autres. J’ai 2 amies avaient accouchées casi en même temps que moi et quand je leurs racontaient, elle comprenaient pas car les leurs etaient sereins. Ils se réveillaient que pr manger, ne pleuraient pas beaucoup. Je trouvais ça si injuste, pourquoi moi? En plus travaillant en crèche, je voyais qu elle n’était pas comme les autres . J’ai même pas pu faire ma Rééducation du périnée tellement je me voyais pas y aller avec ma fille qui hurlait sans arrêt. On avait une séance photo à faire le 1 et mois on y est même pas aller !!! On savait que la séance ne se passerait pas bien, qu’elle ne se laisserait pas manipuler par le photographe… Anna est un bébé très active aussi depuis toujours même tout bebe, elle a toujours énormément bougé. Elle ne lovait pas sur moi comme les autres bébés. C’est marrant car elle a aussi eu les pieds varus comme le votre. Ça allait mieux petit à petit mais ça restait l’enfer des crises des colères à un an à peine. Des pleurs systématiques dès qu on l’installait dans le cosy ou la chaise haute ou pendant les changes. Et cela à chaque fois, c’est usant. Et encore maintenant, elle est toujours très exigeante à faire des colères si ça va pas comme elle veut ou pas assez vite. Elle est très chouineuse et demande toujours autant d’attention et ne sait pas jouer seule et nous suit partout dans chaque pièce. J’ai l’impression de ne jamais pouvoir respirer et je me sens étouffée depuis maintenant bientôt deux ans. J’ai regretté pas mal de fois ma vie d’avant et je culpabilise de penser ça . Ma famille vit loin aussi et je n’ai aucun repis. Pareil que vous je ne voulais plus d’enfants mais ça m embête de la laisser seule mais rien que d ’imaginer avoir le même type de bébé m’angoisse. Je ne veux jamais revivre ce que j’ai vécu. Des fois, je me dis que si j’avais un deuxième il serait peut être différent. Je le pose beaucoup de questions sur le fait d’en vouloir un deuxième. Mais je vois souvent des bébés tout calmes que les mamans emmènent partout je n’ai jamais vécu ça avec la mienne. Je comprend tout à fait ce que vous avez vécus. Et encore maintenant j’ai des difficultés avec elle même si ça va mieux. Je dois poser beaucoup de limites. Bizarrement quand elle est à la crèche ou chez mamie ça va mieux.
Merci merci merci infiniment. Je me sens enfin moins seule et moins folle, moins fragile et incompétente. Je finis par mettre des mots sur le quotidien que mon fils m’impose depuis sa naissance il y a 8 mois…
Bonjour à tous,
Il y a 14 mois j’écrivais ici, j’étais au bord de l’épuisement total. Mon bébé, mon Babi puissance 1000 a dormi 8 mois sur moi en position demi-assise, il hurlait à la mort en poussette comme en voiture et ne supportait pas la position sur le dos. Impossible de le poser et il fallait le porter et être toujours en mouvement. Un rgo ? Aussi. Tout ça pour apporter un nouveau témoignage pour fêter ses 18 mois ! Alors qu’il s’est réveillé toutes les heures jusqu’à 1 an, aujourd’hui il dort beaucoup mieux et seul ! Jusqu’à 9h de suite (un record !) Aujourd’hui il apprécie les promenades en poussette et même en voiture ! J’y ai cru , toujours ! J’ai douté, énormément ! Mais je n’ai cessé de me répéter que son comportement était juste la conséquence d’un besoin intense de contact, un besoin de réassurance quasi permanent… et j’ai essayé de ne pas écouter les autres, car c’est invivable d’entendre des « conseils » irrecevables ! Je suis enceinte de presque cinq mois et quand j’ai appris la nouvelle j’ai eu peur, très peur ! Mais comme dit ma sœur qui est pédiatre, ça ne pourra pas être pire ;0) Elle qui travaille en néonat’ à l’hôpital m’a toujours dit : « on les repère tout de suite ces bébés là ! » même si elle n’emploie pas le terme de babi, les différences entre les nourrissons sont réelles et se ressentent tout de suite !
Tout ça pour re re re dire, ça n’est pas votre faute si votre bébé est comme ça ! Et il est comme ça ! Donc l’accepter tel qu’il est est sans doute la meilleure solution ! Et il va évoluer, grandir, prendre confiance en lui, en vous ! Je sais ça paraît interminable mais ça finit par arriver ! Le tunnel n’est pas sans issue et à la sortie j’imagine que vous serez comme moi, ravie d’avoir donné !
Aujourd’hui mon Babi est tout simplement un bébé plein de vie ;-)
Grand Merci, je me retrouve parfaitement dans votre témoignage, Adam va avoir 8 mois, je n’ai aucun répis, des hurlements, RGO, trouble du sommeil, n’est apaisé qu’en voiture ou en poussette, seulement si ça roule ! Dès que je le pose sur le dos ? L’horreur… Le changer, lui mettre ou enlever un body, essuyer sa bouche ? L’horreur… Lui faire un simple lavage de nez, quand il est enrhumé ? Je n’y songe même plus !!! Des hurlements stridents, non-stop, en dirait en enfant que l’on maltraite, c’est ignoble… Qu’est-ce que l’on se sent seule, mes parents ne comprennent pas (mon frère et moi étions des images, très sages !), je passe pour une folle auprès des médecins (car Adam est très calme généralement, à l’extérieur), mes amies ne comprennent pas non plus : « il est agité parce qu’il a faim… » = vous pensez que je ne nourris pas mon enfant pendant toute une journée ou quoi ?
J’ai tout essayé, je songe à me le greffer dans le dos ;D, il ne tolére qu’être porté dans les bras en position verticale, je n’ai même pas le droit de m’asseoir ;-)…
Chaque jour est un défi, c’est 24h par 24h, voilà comment s’enchaîne ma vie ! J’ai hâte qu’il se déplace seul (pourvu qu’il marche rapidement), pour qu’il s’apaise un peu !!
Bonjour
Il y a longtemps, j’ai eu une fille qui ressemble étrangement à ce que vous avez décrit.
Toutefois elle était un accident, conçue avec un père que je n’aimais pas… Elle était si pénible, je n’ai jamais réussi à la aimer.
Il y avait un gros passif avec son père qui était quelqu’un d’extrêmement problématique et de qui je suis séparée depuis de longues années… heureusement !!
Mais j’ai vécu une grossesse couchée pour éviter de perdre cette enfant que je n’aimais pas, et j’ai dû ensuite faire face a tout ce que vous avez vécu, sauf que personne n’a pu m’expliquer quoi que ce soit sur son comportement.
Aujourd’hui elle est adulte, dans un centre pour malade psychiatriques, elle a une vie compliquée entre les familles d’accueil, les foyers d’accueil, les hôpitaux psychiatriques etc.
Je n’ai plus de contacts avec elle car elle est extrêmement problématique, bien qu’elle soit grande.
Je culpabilise quelque part, car je pense ne pas être une bonne mère en ce qui la concerne.
Elle a une sœur aînée qui a également des problèmes mais pour qui mes sentiments sont différents.
Et après avoir quitté cet homme malsain, j’ai rencontré l’homme de ma vie avec qui j’ai eu une fille qui elle, est un véritable cadeau de Dieu et une grande joie.
Malgré tout je culpabilise quand je pense à cette fille que je n’ai jamais réussi à aimer… Quels conseils pourriez-vous me donner ?
Merci
Bonjour,
Je suis maman de deux adorables garçons. Mon premier est né en 2015, je suppose comme ton petit loup au vu de la date de la mise en place du blog.
Ce bébé était tellement voulu et j’ai parfois regretté mon choix tellement j’ai accumulé de la fatigue. Il fallait sans cesse le stimuler, il dormait tellement peu, était hypertonique, hypersensible mais un rayon de soleil toujours pleins sourires. Aujourd’hui il n’a pas changé, c’est une vraie toupie curieux de tout. Je suis tombée sur un livre : je pense trop de Christelle petitcollin. J’ai tout de suite vu mon enfant dans son livre (et j’avoue un peu beaucoup de moi aussi). Du coup je suis allée plus loins et j’ai acheté mon enfant pense trop. J’ai compris pas mal de chose sur mon petit bout de choux qui a bien grandit. Peut-être as tu déjà découvert ce livre ?
Bonne continuation.
Omg ! Je suis tombée par hasard sur ton blog pcq j’ai une BABI je crois ! Elle est exactement comme ton fils ! D’ailleurs j’ai pleuré de rire ( rire nerveux je dirais ) tellement j’ai la même chose à la maison et ça fait du bien de voir qu’on est pas seule. Sincèrement je ne sais pas comment tu as fait par la suite parce que je suis EPUISEE.
Ps : ma fille a 1 an
Impressionnant … Je pensais être la seule , mais non mon petit Gengis n’est pas un bébé isolé . Je suis tombée par hasard sur ton blog en tapant dans la barre de recherche … Mon bébé transpire beaucoup quand il pleure !
Heureuse d’avoir pu vous lire , j’ai espoir que ça s’arrange car mon petit bout d’1 mois 1/2 m’a fait prendre 10 ans . Mon baby n° 3 en fait voir à sa maman , ma petite sangsue me bouffe toute mon énergie et ne laisse de place a personne d’autre . Je suis esclave de cette merveille qui est autoritaire . Tout est calvaire très peu de moment de calme , zenitude et de complicité… Si certaines veulent dialoguer …. Je suis preneuse .
Bonne continuation
Magaly
Coucou Magaly,
Je suis partante pour dialoguer !
Moi c’est mon premier qui était un baby rgo ! J’avais écrit ici en larmes il y a presque 3 ans. Notre deuxième et tellement différent… (j’ai eu la trouille je dois dire quand je suis tombée enceinte… ils ont moins de 22 mois d’ecart) Aujourd’hui, le plus grand reste très très sensible mais on gère ;-) et il est très épanoui, vivant, pétillant !! Pour t’en dire un peu plus : il s’est réveillé toutes les heures jusqu’à 18 mois puis de moins en moins et aujourd’hui le rituel du coucher prend 2 minutes et il fait toutes ses nuits d’une traite, entre 10 et 12h. On ne pouvait pas le poser jusqu’à 10 mois, il ne supportait pas la poussette ni la voiture, (hurlait à la mort…), alors ça a été peu à peu l’isolement… difficile…
Le seul secret s’il y en a un avec les baby je pense que c’est de prendre le temps d’aller à leur rythme… voili, voilou !
Bonsoir ! Je suis découragée. Ma petite va avoir 1 an la semaine prochaine. Chaque mois qui passe, je me dis que ça ira mieux au prochain mois, mais non. Je la reconnais beaucoup dans ce que vous avez écris. Je prend 3 heures par jour à la bercer: pour sa sieste du matin, de l’après-midi et pour le coucher. Et parfois sans succès. Ce soir, ça fait une heure qu’elle pleure jusqu’à la mort, mais je ne veux plus retourner la consoler, j’ai plus de force , j’ai passer 1h (sans exagération) à la bercer. Mais des que ie la pose dans son lit, elle se réveille et hurle, bref. Puis-je vous demander comment est votre garçon aujourd’hui? Et s’il s’est calmé, à quel âge? Ou alors je dois fais mon deuil d’un enfant calme? Fait-il toujours des crises pour peu ? Et aussi, à quel âge a t’il enfin pu s’endormir de manière autonome? Merci de votre réponse et de votre article! Bonne continuation, B